Togo : La première conférence de Caritas Africa sur la gestion des connaissances pour le changement en Afrique ouverte à Lomé

Officiels et participants

La première conférence de Caritas Africa sur la gestion des connaissances pour le changement en Afrique, s’est ouverte ce mardi à Lomé, en présence du secrétaire exécutif régional (sortant) de ladite organisation et de la représentante du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo.

Caritas Africa est la plus grande organisation caritative de l’Église catholique. Une trentaine gestionnaires de connaissances des Caritas de 17 pays de l’Afrique subsaharienne, de l’Océan indien et de l’Océan Atlantique prennent part à cette conférence de trois jours.

Cette première conférence sur la gestion des connaissances pour le changement en Afrique, est l’aboutissement de quatre mois de travaux axés sur la formation de 25 personnes des Caritas des 17 pays (Bénin, Burkina-Faso, Burundi, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée Bissau, Mali, Madagascar, Mozambique, Niger, RD Congo, Sénégal, Tchad, Togo et Zambie), pour développer des stratégies Caritas pour leur pays.

« Cette conférence leur permettra de présenter tous les résultats de ces quatre mois de travaux, de présenter les produits des connaissances développées sur les thématiques du plaidoyer, de la gestion des conflits et de la coexistence pacifique, de la mobilisation des ressources et du développement organisationnel. Nous allons organiser un marché des connaissances pour permettre à chaque pays participant, de présenter à tout le réseau Caritas, son expérience », a souligné Atsu SENAME (chargé de la gestion des connaissances et de la communication à Caritas Africa).

La table d’honneur, à l’ouverture de la conférence

Les assises de Lomé s’inscrivent dans le cadre des activités de renforcement des capacités de Caritas Afrique, notamment celles menées dans la mise œuvre du Programme APPROCHE (Accompagnement Personnalisé de Proximité pour le Renforcement Organisationnel, le Changement et l’Engagement).

Ce programme vise notamment à renforcer les capacités institutionnelles et organisationnelles des caritas nationales des 17 pays en misant sur l’accompagnement personnalisé et l’autonomie des acteurs.

« Cette conférence se veut un moment de réflexion et d’échanges entre Caritas sur la gestion de connaissances, qui est l’une thématique qui faisait l’objet de renforcement de capacités de Caritas Africa. En résumé, nous sommes partis du constat selon lequel, les Caritas d’Afrique font beaucoup de choses, en matière de réponse aux urgences, plaidoyer, lutte contre la pauvreté, protection de l’environnement. Mais toutes ces réalisations ne sont pas suffisamment partagées. Les bonnes pratiques, les leçons apprises, les histoires de succès que les Caritas ont enregistrées dans ces différents domaines, sont pratiquement gardées au niveau des différentes Caritas. Cette conférence se veut un lieu où les Caritas vont partager toutes ces connaissances, afin de mieux accomplir leurs missions, à savoir : servir, accompagner et défendre les pauvres », a expliqué Albert Mashika (du secrétaire exécutif régional/Caritas Africa).

Plusieurs thématiques seront abordées par les participants à cette conférence : objectif du challenge et de la conférence, gestion des connaissances : éléments clés et défis, développement agricole en Afrique, opportunités et défis mondiaux de la gestion des connaissances etc…

Vue partielle des participants

La représentante résidente du PNUD au Togo a salué Caritas Africa pour la tenue de cette rencontre, « visant non seulement à renforcer les capacités de ses membres, mais aussi dans le but de renforcer la stratégie de gestion des connaissances existantes et faire progresser les pratiques de gestion des connaissances au sein de son réseau ».

« En travaillant main dans la main avec des organisations telles que Caritas Africa, nous pouvons maximiser l’impact de nos initiatives de développement et favoriser un avenir meilleur pour tous (…) Ensemble, nous pouvons créer une Afrique plus forte, plus résiliente et plus prospère », a souligné Mme Binta Sanneh. FIN

Junior AUREL