Réformes politiques : Un « bon esprit » caché derrière les textes introduits au Parlement, selon Thomas Kokou N’soukpoe

Un « bon esprit » serait caché derrière les textes introduits récemment au Parlement par le gouvernement togolais sous forme de « projet de loi » portant réformes constitutionnelles et institutionnelles, a estimé ce samedi lors d’une conférence de Thomas Kokou N’soukpoe, président du Bloc d’Action pour le Changement (BAC).

Considéré comme l’un des petits poucets de la scène politique togolaise, le BAC est un allié du parti au pouvoir. Cette alliance avait été nouée le 5 mai 2012.

« Nous sommes dans une joie immense, nous sommes dans une émotion. Car Dieu est en action au Togo, à travers le nouveau projet de loi qui est introduit à l’Assemblée nationale », a déclaré Thomas Kokou N’soukpoe lors de cette conférence placée sous le thème: « Dieu d’abord, Dieu avant tout et Dieu après tout pour un Togo libre ».

Selon lui, les acteurs politiques devraient en principe se poser la question suivante : quel esprit est caché derrière ce nouveau projet de loi?

« Au BAC, nous sommes sûrs que c’est un bon esprit qui est caché derrière ce nouveau projet de loi », a affirmé cet ancien opposant,
Ce dernier a dénoncé à plusieurs reprises, la « politique politicienne pratiquée par certains leaders de l’opposition », estimant qu’il est temps de « travailler » avec le parti au pouvoir.

Les réformes introduites par le gouvernement portent sur plusieurs points dont la limitation du mandat présidentiel et le mode de scrutin pour la présidentielle. Les principaux partis politiques de l’opposition exigent notamment une limitation de mandat présidentiel avec +effet immédiat+ et un mode de scrutin à deux tours.

Selon de bonnes sources, la limitation ne tient pas compte de +l’effet immédiat+ exigé par l’opposition. Précisons que cette exigence des principaux partis de l’opposition vise le président Faure Gnassingbé, élu en 2005 et réélu en 2010.

Pour l’instant, rien ne l’empêche de se représenter à la présidentielle de 2015, car selon l’article 59 de la constitution : « Le président de la République est élu au suffrage universel direct et secret pour un mandat de 5 ans. Il est rééligible ». FIN

Edem Etonam EKUE

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