Des militants et sympathisants du Collectif Sauvons le Togo (CST) et de la Coalition Arc-en-ciel ont encore battu le pavé ce samedi dans les rues de Lomé, pour leur troisième et dernier jour de manifestations entamées depuis jeudi, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Partis de Bè Kodjindji, les manifestants ont sillonné certaines rues de la capitale, avant de se retrouver à la plage — non loin de l’Hôtel Ibis — pour leur meeting.
Principales revendications : les réformes constitutionnelles et institutionnelles notamment la limitation du mandat présidentiel +avec effet immédiat+ et le mode de scrutin (deux tours) à la présidentielle de 2015.
« Nous voulons les réformes, surtout la limitation de mandat et le mode de scrutin. C’est ce que le peuple togolais veut pour le moment », a déclaré à l’Agence Savoir News Alphonse Kpogo.
« Ce qui intéresse les togolais à l’heure actuelle, ce sont les réformes. Je viens juste de rentrer d’une tournée avec l’ANC. C’est vraiment pitoyable, l’état des routes à l’intérieur du pays. Ce n’est pas parce qu’on construit quelques routes à Lomé que nous allons parler de développement. Ce n’est pas non plus parce qu’on distribue à ce 21ième siècle des houes chaque cinq ans aux paysans qu’il y a développement. Nous voulons plus que ça », a renchéri Me Isabelle Améganvi.
Le gouvernement a envoyé récemment des textes de réformes au Parlement, « sous forme de projet de loi », ces deux points figurent en bonne partie. Sauf que la limitation ne tient pas compte de +l’effet immédiat+ exigé par l’opposition. Cette exigence des principaux partis de l’opposition vise le président Faure Gnassingbé, élu en 2005 et réélu en 2010.
Pour l’instant, rien ne l’empêche se représenter à la présidentielle de 2015, car selon l’article 59 de la constitution : « Le président de la République est élu au suffrage universel direct et secret pour un mandat de 5 ans. Il est rééligible ». FIN
Chrystelle MENSAH
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