Social : Les populations de Nyivémé sensibilisées sur les conséquences de l’exode rural

Social : Les populations de Nyivémé sensibilisées sur les conséquences de l’exode rural

Les populations du quartier de Nyivémé, banlieue-ouest de la ville de Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) ont été sensibilisées jeudi sur les conséquences de l’exode rural lors d’une rencontre publique.

Cette rencontre s’est déroulée en présence du chef du quartier de Nyivemé, Togbui Amoudokpo, des parents, des élèves et apprentis.

Cette campagne de sensibilisation, initiée par l’association Petite Sœur A Sœur, s’inscrit dans le cadre du projet de l’amélioration des conditions de vie et de la santé des filles et des jeunes femmes vulnérables et leurs familles.

Elle a reçu l’appui de l’Action medeor et du ministère fédéral allemand chargé de la Coopération économique et du Développement (BMZ).

L’objectif est d’éveiller la conscience de la jeunesse sur les dangers de ce phénomène dans la vie des populations et dans la société.

Un sketch présenté sur le phénomène de l’exode rural et ses conséquences a permis à l’assistance suivi-évaluation, Mme Kékéssi Edwige et à la chargée de projet à PSAS, Mme De Mederos Joanita, de rappeler au public les causes et les conséquences de ce phénomène.

L’exode rural, selon les oratrices, désigne le départ massif des populations des populations rurales à destination des villes motivé par la recherche de meilleures de vie. Elles ont relevé aussi la responsabilité de certains parents qui poussent leurs enfants surtout filles vers la ville où elles espèrent trouver leur salut.

Mmes Kékéssi et De Mederos se sont appesanties sur les conséquences de ce phénomène qui ne sont autres que la délinquance avec ses corolaires tels que l’usage de la drogue et la criminalité, le vol, la prostitution, les maladies telles que les IST/VIH/SIDA, la prison et finalement la mort si des mesures urgentes ne sont pas prises à temps pour une réinsertion.

La chargée du projet et l’assistante suivi-évaluation ont rappelé à la jeunesse qu’elle doit savoir qu’elle peut fleurir là où elle est née et que leur milieu de de naissance peut aussi leur permettre de se développer.

Elles ont demandé à la jeunesse de rester chez elle, de se créer des activités génératrices de revenus et ont invité ceux qui sont en âge d’aller à l’école, de continuer les études ou d’apprendre un métier. FIN

De Kpalimé, Omer/Rédaction