Locales: La coalition appelle à des « discussions » avant la tenue du scrutin

La coalition de l’opposition a appelé ce jeudi, le pouvoir en place à des « discussions » avec l’opposition avant la tenue des élections locales, invitant le chef de l’État à « tenir parole ».

« Le chef de l’État nous a dit, quand il a rencontré une délégation de la coalition en mars, qu’il est ouvert aux discussions. Où sont ces discussions ? Il faut qu’il soit un homme de parole », a martelé Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson (coordinatrice de la coalition de l’opposition).

Selon cette dernière, ces locales sont des élections « d’une très grande importance ». « Il y a beaucoup de choses à voir et nous pensons que le gouvernement comprendra et qu’il doit ouvrir des discussions avec la classe politique pour que nous puissions discuter de l’organisation de ces élections », a-t-elle précisé.

Aucune date officielle n’a encore été annoncée pour la tenue de ces élections. Ce scrutin pourrait se tenir le 30 juin, date avancée à « titre indicatif », avait annoncé  mardi à l’Agence Savoir News, un membre de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ;

« A titre indicatif, les élections législatives pourraient se tenir le 30 juin. Une conférence de presse sera animée les jours à venir par la Céni pour annoncer officiellement la date du scrutin. Tout le chronogramme sera également rendu public », avait précisé ce membre de la Commission électorale.

Au Togo, c’est le gouvernement qui convoque le corps électoral sur proposition de la Céni, chargée d’organiser et de superviser les élections. Au total 1.527 conseillers municipaux seront élus lors de ces élections locales. Il est prévu une opération de révision de la liste électorale pour trois jours.

En rappel, les dernières élections locales remontent à 1987. Les mairies sont dirigées par des «présidents de délégation spéciale», nommés par le président de la République.

Par ailleurs, la coalition n’a pas passé sous silence les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Les sept partis politiques exigent des réformes, conformes aux propositions de l’expert sénégalais, commis par la commission de la Cédéao. FIN

Edem Etonam EKUE