Kofi Annan décédé : Faure Gnassingbé rend hommage à un « digne fils d’Afrique »

Le président Faure Gnassingbé.

Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a rendu hommage à l’ancien secrétaire général de l’ONU et prix Nobel de la paix Kofi Annan, un « digne fils d’Afrique » décédé ce samedi.

« Le décès de l’ancien Secrétaire Général de l’ONU Kofi Annan nous plonge tous dans la tristesse. Ce digne fils d’Afrique fut un vaillant représentant de notre continent », écrit Faure Gnassingbé sur son compte Twitter.

« Au nom de la nation togolaise et en mon nom propre, je présente nos émouvantes condoléances à sa famille et à l’ensemble du peuple ghanéen », ajoute-t-il.

Kofi Annan est mort ce samedi à 80 ans, après avoir accédé au rang de vedette de la diplomatie mondiale durant ses dix années à la tête des Nations unies.

« C’est avec une immense tristesse que la famille Annan et la Fondation Kofi Annan annoncent que Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations unies et lauréat du Nobel de la paix, est décédé paisiblement samedi 18 août après une courte maladie », a annoncé sa fondation dans un communiqué à Genève.

L’actuel secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a salué en son prédécesseur « une force qui guidait vers le bien ».

Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a de son côté, décrété une semaine de deuil à partir de lundi dans son pays en hommage à l’illustre disparu.

« Il a considérablement contribué au renom de notre pays par sa position, par sa conduite et son comportement dans le monde », déclare le président dans un communiqué au sujet de l’ex-secrétaire-général de l’ONU et prix Nobel de la paix, né à Kumasi, dans la région Ashanti du Ghana.

Diplomate de carrière, Kofi Annan a contribué à rendre l’ONU plus présente sur la scène internationale pendant ses deux mandats, de 1997 à 2007.

Premier secrétaire général issu de l’Afrique sub-saharienne, le Ghanéen a dirigé l’organisation pendant la période troublée de la guerre en Irak, avant de voir son bilan terni par des accusations de corruption dans l’affaire « pétrole contre nourriture ».

A son départ, il était cependant un des dirigeants de l’ONU les plus populaires. Conjointement avec l’organisation, il a reçu en 2001 le Prix Nobel de la Paix pour ses « efforts en faveur d’un monde mieux organisé et plus pacifique ».

 

Edem Etonam EKUE