Relations tumultueuses : Echanges directs et francs entre l’office togolais des recettes et les acteurs du secteur privé

Essowè Georges Barcola (au milieu) lors de la rencontre...

Les responsables de l’office togolais des recettes (OTR) et les opérateurs économiques se sont retrouvés en fin de semaine dernière, pour des échanges directs et francs suite aux relations un peu tumultueuses entre les deux parties ces dernières années.

La rencontre – initiée par le ministre des finances et du budget Essowè Georges Barcola – vise notamment à renforcer le partenariat entre l’OTR et le secteur privé.

Les échanges ont notamment porté sur les conditions de prélèvement des impôts et taxes, ainsi que sur les moyens de permettre aux contribuables de s’acquitter de leurs obligations fiscales dans un climat plus apaisé.

Il a également été question d’explorer les pistes visant à consolider l’éducation fiscale et à amener les entreprises à mieux percevoir l’utilité des impôts dans le financement du développement.

Vue partielle de l’assistance

« Le gouvernement reste pleinement engagé à instaurer une relation de confiance durable avec les opérateurs économiques, à travers une fiscalité plus compréhensible, équitable et adaptée aux réalités des entreprises », a indiqué le ministre des finances et du budget, Georges Barcola.

Le président du patronat, Coami Laurent Tamegnon, citant le philosophe Freud, a précisé : « Rien ne se fait sans passion, mais en même temps, il faut faire doucement » avant de de suivre : « Cette réunion est tellement attendue et je veux remercier sincèrement le ministre qui a eu juste raison d’organiser cette réunion ».

A l’issue de la rencontre, des recommandations ont été formulées afin de concilier le respect des obligations fiscales avec la préservation de l’activité économique, en évitant des mesures susceptibles de fragiliser les entreprises.

Il faut noter qu’un bilan d’étape suite à ces échanges est prévu à la fin du premier trimestre de l’année 2026, pour évaluer la mise en œuvre des engagements pris, ainsi que l’impact des mesures envisagées sur le climat des affaires. FIN

Chrystelle MENSAH