Classement « Lloyd’s List 2025 » : Le Port de Lomé gagne une place

Port de Lomé

Le Port autonome de Lomé continue de se distinguer sur la scène maritime mondiale, en témoigne le dernier classement « Lloyd’s List 2025 », référence internationale du transport maritime. Le port togolais occupe désormais la 92ème place parmi les 100 premiers ports les plus performants du monde.

Avec un trafic de 2,06 millions d’EVP (conteneurs standards) enregistré en 2024, soit une hausse de 8% par rapport à l’année précédente, Lomé gagne une place par rapport à 2023 (93ème). Cette progression confirme la dynamique engagée depuis 2021, avec six places gagnées en cinq ans.

Le Port de Lomé reste le seul port d’Afrique subsaharienne présent dans le Top 100 mondial. Il conserve également sa 5ème position en Afrique derrière Tanger Med (Maroc, 17ème), Port-Saïd (Égypte, 53ème), Durban (Afrique du Sud, 79ème) et Alexandrie (Égypte, 90ème).

D’après les analystes de la Lloyd’s List, cette nouvelle avancée s’explique par la croissance du transbordement, rendue possible grâce à des partenariats stratégiques et à des réformes logistiques récentes. Seul port en eau profonde de la sous-région, Lomé dispose d’un tirant d’eau de 18,6 mètres, lui permettant d’accueillir les plus grands navires du monde.

Pour consolider ces acquis, l’administration portuaire poursuit ses efforts d’amélioration. Des travaux de dragage récents ont permis d’approfondir le chenal d’accès et d’élargir la zone de manœuvre, afin de recevoir davantage de navires géants.

D’un coût estimé à 7,5 millions d’euros (4,919 milliards de F.CFA), le projet est entièrement financé par Lomé Container Terminal (LCT). Il permettra au port de Lomé d’accueillir des navires modernes géants de 19.000 à 24.000 EVP et de 400 mètres de long. D’autres investissements sont déjà prévus pour renforcer encore la compétitivité du port togolais. 

Le Port de Lomé – seul port en eau profonde de la Côte ouest africaine pouvant accueillir des navires à fort tirant d’eau – a connu ces 10 dernières années, une mutation progressive de ses infrastructures, qui s’affichent, aujourd’hui, comme les plus modernes de la sous-région ouest africaine et faisant partie des meilleurs au plan continental. FIN

Bernadette AYIBE