
Des chefs traditionnels de la région Maritime ont bénéficié d’une session de renforcement de capacités le vendredi 20 juin 2025 à Tsévié (environ 35 km au nord de Lomé) pour des municipales apaisées, rencontre clôturant ainsi une tournée nationale du ministère de l’administration territoriale.
Les togolais iront aux urnes le 17 juillet pour des élections municipales. Cette formation vise à consolider le rôle crucial des garants des us et coutumes dans le maintien de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale, particulièrement en période électorale.
Lancée le 16 juin à Dapaong, cette série de rencontres a parcouru les cinq chefs-lieux de région du Togo : Kara (17 juin), Sokodé (18 juin), Atakpamé (19 juin), et Tsévié (20 juin).
A Tsévié, comme dans les autres régions, les chefs traditionnels ont reçu une bonne dose de notions sur leur rôle fondamental pendant la période électorale.
Trois communications clés ont meublé les échanges : « Contributions du Conseil national, des Conseils régionaux et préfectoraux à une meilleure gestion de la chefferie traditionnelle », « Les rapports entre les conseils de la chefferie traditionnelle et les autorités locales » et « La chefferie traditionnelle dans la 5ème République ».
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Gouverneur de la région Maritime, M. Taïrou Bagbiègue, en présence de personnalités éminentes dont le Commissaire Vondoly Kodjo Djidjonu et le Préfet de Zio, M. Gadewa Mawouna.
Le gouverneur a rappelé l’importance de la chefferie traditionnelle, pilier du développement local.
« Je vous exhorte donc à une participation active, à un sens aigu de partage de connaissances et d’expériences et à des propositions concrètes, pertinentes et constructives susceptibles de créer un environnement propice à un développement harmonieux », a-t-il lancé.
Pour sa part, le Préfet de Zio, M. Gadewa Mawouna, a salué cette initiative qui participe à la promotion de la culture de la paix, « un ensemble de valeurs, d’attitudes, de comportements fondés sur le respect de la vie et la pratique de la non-violence ainsi que le respect des droits humains, un levier indispensable de développement dans tout pays ». FIN
Chrystelle MENSAH