Les locaux du Centre Christ Rédempteur (Brotherhome) à Lomé ont abrité vendredi, l’acte 14 de la conférence-débat organisée par l’Institut de pédagogie religieuse Saint Paul de Lomé en partenariat avec la Fondation Hanns Seidel.
Cette conférence-débat a été consacré à la femme en prélude à la célébration ce 8 mars de la journée internationale des droits de la femme. Les femmes ont massivement fait le déplacement sur les lieux.
La rencontre placée sous le thème : « Femme, Paix et développement au Togo », a été animée par des organisations, associations et groupements militants pour les droits des femmes.
« Nous avons animé cette conférence-débat la vieille du 8 mars qui est la journée internationale des droits de la femme. L’essentiel consiste à ce que les femmes elles-mêmes prennent conscience de leur dignité, qu’elles comprennent quels sont leurs devoirs, leurs droits et leurs responsabilités. Même si du point de vue physique et physiologique les femmes sont différentes, elles méritent d’être traitées comme des êtres humains. Si chacun de nous saisis cela, nous sommes sur la bonne voie de construire une société digne et paisible. Les femmes font déjà beaucoup et nous devons les encourager si nous voulons qu’elles en fassent davantage », a déclaré Père Jean Prosper Agbagnon (recteur de l’Institut de pédagogie religieuse Saint Paul).
« Le 8 mars, nous avons beaucoup de manifestions dans la ville avec la femme togolaise qui aime porter son pagne mais après, ce que nous avons cherché à faire, c’est de sensibiliser les femmes d’une manière générale et les femmes togolaises en particulier, au rôle qu’elles doivent jouer dans la promotion de l’autonomisation des femmes et aussi leur faire comprendre qu’elles ont un rôle à jouer dans le développement de nos communautés. La femme est l’écume dorsale de la société et souvent nous avons tendance à l’oublier », a précisé pour sa part, Mme Laetitia Dos Reis (présidente du conseil d’administration du GF2D).
Les échanges suite aux différentes communications ont permis de parcourir le rôle des femmes dans la prévention et la résolution des conflits, les efforts faits par le gouvernement en faveur des femmes notamment la mise en place des différents instruments pour la promotion de l’autonomisation des femmes.
« Il reste des choses à voir et à revoir sur les conditions des femmes parce que les femmes sont dans l’ignorance des associations qui militent en leur faveur. Donc il y a du travail à faire notamment dans les couples, les foyers parce que quand la femme va bien la nation va bien et quand la femme va mal, la nation va mal. Il y a beaucoup de femmes qui subissent en silence pas seulement des violences physiques mais aussi les violences psychologiques qui sont plus destructrices », a confié une participante.
Il faut noter que la JIF 2025 a retenu pour thème sur le plan international, » Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ». Sur le plan national, cette journée est placée sous le thème : « L’accès des femmes aux documents d’identité pour une meilleure participation au développement ». FIN
Chrystelle MENSAH
