Des experts de la sous-région examinent depuis jeudi à Lomé, un texte sur l’élimination du mercure. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un atelier régional qui va examiner et valider des modèles réglementaires sur le commerce du mercure élémentaire et les produits contenant du mercure ajouté.
Des rapports de la CEDEAO en lien avec la Convention de Minamata indiquent que la lutte contre les flux illégaux de mercure et le mercure ajouté (produits cosmétiques, lampes, etc.) s’avère prioritaire.
Outre l’élimination du mercure, cet atelier permettra donc de réfléchir à des substituants pouvant être adoptés par les populations. Il s’agira aussi d’appuyer les mécanismes de suivi.
Elle est placée sous la direction du ministère de l’environnement. Y prennent également part, des représentants de l’OMS et du Secrétariat de la Convention de Minamata sur le mercure et de l’ONU Environnement.
Selon Koffi Dimizou (représentant le ministre de l’environnement), le gouvernement reste déterminé à œuvrer davantage pour appuyer le développement de différentes approches stratégiques au niveau national et régional afin d’éliminer les circuits commerciaux illicites de mercure.
« C’est dans cette dynamique que s’inscrit cette initiative de renforcement du cadre juridique et des capacités institutionnelles du Burkina Faso, du Sénégal et du Togo pour la mise en œuvre des articles 3 et 4 de la convention de Minamata sur mercure, qui ambitionne de renforcer la capacité des trois pays à contrôler les flux de mercure et de produits contenant du mercure ajouté », a-t-il ajouté
Rappelons que plus de 20 structures nationales et régionales ont été déjà outillés sur les produits contenant du mercure ajouté. Des décideurs de la CEDEAO, de I’UEMOA, les organismes de gestion des frontières et des bassins fluviaux sont également sensibilisés sur le commerce du mercure et des produits contenant du mercure ajouté
Les capacités des laboratoires seront renforcées et des lois et règlementations seront élaborés et mis sous l’autorité du Togo, à l’échèle de la CEDEAO, a dit Pathé Dieye (Coordonnateur régional de la Convention Minamata).
L’Organisation mondiale de la santé souligne que dans les communautés qui se livrent à l’extraction minière artisanale et à petite échelle de l’or (ASGM), l’exposition au mercure entraîne des effets indésirables sur la santé tels que troubles rénaux, troubles auto-immuns et symptômes neurologiques. FIN
Ambroisine MEMEDE