Bénin : Les « vodun days », une innovation

Un adepte vaudou

La célébration de la fête des religions endogènes en janvier prochain sera l’occasion du déroulement de la première édition des « vodun days ».

C’est une activité de promotion culturelle et touristique initiée par le gouvernement. C’est dans la cité historique de Ouidah que l’initiative dénommée « vodun days » prendra désormais ses quartiers, chaque année. La première édition qui se déroulera les 9 et 10 janvier prochains, simultanément avec la célébration de la fête des religions endogènes, se tiendra sur trois principaux sites.

Il s’agit de l’esplanade du temple des pythons, un lieu emblématique de la ville. L’événement se déroulera également sur les sites du Fort français, de la forêt sacrée, du village non loin de la porte du non-retour et de la place Maro dans la même ville. Autrement dit, Ouidah sera dès l’année prochaine, l’épicentre de la célébration des valeurs culturelles et cultuelles du vodun.

Ce faisant, le gouvernement entend promouvoir le patrimoine culturel national et la destination Bénin. Ce sera ainsi une porte ouverte sur les infrastructures touristiques nationales, aussi bien celles qui existaient que celles qui sont nouvelles, pour « révéler le Bénin ».

« Au-delà de la célébration à laquelle nous sommes déjà habitués, il s’agit de faire en sorte que ce soit un événement majeur comme les carnavals dans certains pays. Nous voulons que l’occasion de la célébration de nos religions, signe de notre identité, permette au pays d’avoir davantage de visibilité, de faire venir nombre de touristes et de favoriser aussi les déplacements à l’interne des Béninois qui apprennent à mieux connaitre nos cultures », explique Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement. Mais il fait une nuance.

« Les vodun days n’empêchent pas que la commémoration de la journée des religions endogènes se passe partout ailleurs sur le territoire national. Mais Ouidah sera le site de cet événement car si on veut en faire une identité durable, il est nécessaire de le sédentariser », poursuit-il.

Source : La Nation (Quotidien National)