Fin de la formation sur le projet WACOM : Dix créateurs de contenus culturels repartent bien outillés à Lomé

Les participants à la fin de la formation

Démarré lundi dernier, l’atelier d’initiation à la collecte, au traitement et à la diffusion de l’information culturelle et artistique à l’endroit de dix créateurs de contenus culturels venus de divers domaines artistiques s’est achevé samedi à l’Institut français de Lomé, a constaté une journaliste de l’agence Savoir News.

Cette activité qui s’inscrit dans le cadre du projet West African Culture on Move (WACOM) a été initiée et mise en œuvre par l’Association Nord-Ouest Cultures (NO’Ocultures), soutenue par le Programme AWA. Elle est organisée dans trois pays notamment Ghana, Togo et Burkina Faso.

L’Association Nord-Ouest Cultures veut, à travers cet atelier, créer et animer un réseau de plateformes d’informations culturelles en Afrique de l’Ouest.

Remise de prix à un participant

Durant six jours, les participants ont abordé les techniques de collecte de l’information avec Joël Tokponou (formateur et journaliste culturel) et après l’aspect traitement et diffusion de l’information culturelle et artistique avec le formateur James Houenou (Consultant en solution numérique et Directeur de Push Studio).

« Ce n’était pas une formation, quelque chose d’académique, c’était plutôt un partage d’expérience entre des devanciers et de nouveaux talents qui viennent sur le marché. Nous avons créé des pistes, essayé de générer de l’engagement, de l’intérêt, donner envie de voir plus loin que l’écosystème offrait déjà pour que nos actions puissent dépasser la frontière. WACOM, ce n’est qu’une première étape, la vision est assez longue, l’expansion est assez vaste et nous souhaitons que ces pionniers qui ont participé à cette première session soient les ambassadeurs de tout ce qui a été acquis pour que demain, ce soit eux qui prennent le relais sur les différents projets WACOM futur », a expliqué le Consultant.

Remise d’attestation à une participante

De son côté, M. Tokponou a invité les participants à plus d’ardeur pour faire valoir leurs compétences sur tous les plans.

Cet atelier a permis à ces acteurs de contenus culturels d’avoir plus de notions qui les aideront à parfaire leurs prochaines productions.

« Je suis émerveillée d’avoir participé à cette formation. Les formateurs ont combiné théorie et pratique pour nous permettre de nous intégrer rapidement dans le domaine. Pour ma part, je compte mettre en œuvre ces conseils pour la suite de mon parcours professionnel en tant que journaliste culturelle », a confié Manuela Ayélé Tessi (Présentatrice Events et journaliste freelance).

Les participants ont reçu une bonne dose de notions basiques sur l’utilisation de Canva (outil graphique gratuit pour réaliser des compositions visuelles et des vidéos courtes) et Capcut (Une vidéo editor pour les montages vidéo pour smartphones et tablettes) et fait quelques exercices pratiques.

« Cette formation était superbe et très intéressante hors de mon attente. Des coachs qui nous ont appris des notions théoriques et en même temps pratique sur l’écriture des articles et le montage des vidéos. Savoir danser et jouer de la percussion, c’est bien mais savoir le transcrire sur un papier et en vidéo, c’est le meilleur et un art dans son ensemble », a confié Elvis Anani (Artiste percussionniste et danseur).

Les particpants

La remise d’attestations de mérite a clôturé cette formation sur une note de satisfaction. L’Association NO’Ocultures a mis à la disposition des partenaires locaux, des smartphones pour la suite des travaux en coulisses.

Rappelons que la première session de cet atelier s’est déroulée au Ghana et au Togo. Ce sera le tour du Burkina Faso d’abriter cette session de formation du 24 au 28 octobre prochain. FIN

Bernadette AYIBE