Énergie solaire : L’ASI veut renforcer son partenariat avec le Togo

Le président Faure Gnassingbé, saluant Dr Ajah Mathur, le 4 Juillet 2023 au Palais présidentiel à Lomé

L’Alliance solaire internationale (ASI) renforcera son partenariat avec le Togo, annonce faite mardi à Lomé par son directeur général, Ajah Mathur à l’issue d’un entretien avec le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé.

L’ASI est une initiative conjointe de la France et de l’Inde, lancée lors de la COP 21, aux fins d’un effort inédit en faveur de l’énergie solaire.

Il s’agit d’une organisation internationale qui vise à accélérer dans tous les États membres, le déploiement de l’énergie solaire, une transition énergétique fondée sur cette richesse disponible et respectueuse de l’environnement.

Au centre des échanges entre Faure Gnassingbé et Ajah Mathur, le renforcement du partenariat entre l’ASI et le Togo en vue d’attirer davantage les investissements privés dans le secteur de l’énergie solaire.

« Nous avons discuté des projets en cours, particulièrement le projet mini-grid destiné à fournir assez d’énergie solaire à un coût abordable aux populations, à créer de l’emploi et à contribuer au développement des zones rurales. Nous envisageons de renforcer le partenariat avec le gouvernement togolais pour que le secteur privé investisse davantage dans les projets du gouvernement pour une couverture universelle à l’électricité », a souligné Dr Ajah Mathur.

Le Togo est l’un des pays pilotes de l’Alliance solaire internationale (ASI), cette initiative franco-indienne lancée en 2015 pour déployer l’énergie solaire dans l’ensemble des États membres.

Rappelons que l’objectif de l’ASI est de produire les règles du jeu, normes et standards de l’énergie solaire, afin d’obtenir un déploiement rapide et massif dans les pays riches en rayonnement solaire mais où les risques sont encore perçus comme élevés. L’ASI met en place des outils concrets, des mesures de renforcement des capacités et des instruments financiers innovants. Un exemple est l’harmonisation des politiques publiques, des réglementations et des tarifs entre les pays qui permet de réduire les incertitudes, de renforcer la viabilité économique des projets solaires et de rassurer les investisseurs.

L’ASI projette de faciliter l’installation de plus de 1000 GW de capacité supplémentaire d’ici 2030, avec un financement estimé à 1000 Mds$ sur la même période. FIN

Ambroisine MEMEDE