Gestion efficace des risques climatiques : Le projet lancé à Lomé

effets des changements climatiques

Le « Projet renforcement de capacités nationales et régionales pour une gestion efficace des risques climatiques au Togo » a été lancé jeudi à Lomé par Katari Foli-Bazi (ministre de l’environnement et des ressources forestières).

L’initiative bénéficie de l’appui du Fonds vert pour le climat (FVC), à hauteur de près de 2,5 millions de dollars et de la FAO. Il s’agit d’un projet de 3 ans qui permettra d’effectuer des études et de renforcer les capacités des acteurs nationaux et régionaux dans les secteurs de l’agriculture, la foresterie et les ressources en eau

Selon Katari Foli-Bazi (ministre de l’environnement et des ressources forestières), les changements climatiques constituent une réelle menace et un défi pour toute la population.

« Face à cette situation de vulnérabilité climatique des secteurs, plusieurs initiatives ont été entreprises. Ce projet permettra de renforcer le processus national de planification de l’adaptation au changement climatique, afin de bâtir un développement national et régional résilient au changement climatique et sobre en carbone », a expliqué le ministre.

Le coordonnateur dudit projet indique qu’il va couvrir toutes les régions du pays.  « On s’est dit qu’en allant vers les régions, nous pourrons capturer leurs spécificités, ce qui permettra d’actualiser le plan national d’adaptation et le rendre plus réaliste », explique Hodabalo Pereki.

Dr Oyétoundé Djiwa, chargé de programme à la FAO a de son côté dit que la FAO ne ménagera aucun effort pour contribuer à l’atteinte des résultats escomptés. 

Au total quatre composantes seront déroulées le long de la mise en œuvre : le renforcement de l’architecture institutionnelle et la gouvernance pour une gestion des risques climatiques aux niveaux national et régional, l’amélioration de la base de données et des connaissances sur les vulnérabilités aux changements climatiques ; y compris la promotion de l’engagement et de l’investissement du secteur privé, le développement du système de suivi et la gestion du financement en matière d’adaptation aux changements climatiques.

Rappelons que l’initiative bénéficie de l’appui du Fonds vert pour le climat (FVC), un mécanisme financé par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à l’adaptation aux changements climatiques. FIN

Ambroisine MEMEDE