Audit /Fonds Covid/Togo: Des OSC projettent un meeting le 1er avril à Lomé pour dénoncer « l’impunité »

David Dosseh, du FCTD

Plusieurs Organisations de la société civile (OSC) ont appelé à un meeting le 1er avril à Lomé pour dénoncer « l’impunité » dans la gestion du fonds Covid-19.

Cette sortie de ces OSC fait suite au rapport d’audit de la Cour des comptes sur le Fonds de riposte et de solidarité covid-19 (FRSC), gestion 2020, document de relève des irrégularités dans la gestion des fonds.

Le meeting est projeté par la Coalition Lidaw, le Fonds de Solidarité pour la promotion des Droits Syndicaux et Humains et des Droits Sociaux économiques (FONDESC), la Solidarité Planétaire Branche Togo (SPBT), la Coalition de la Diaspora Togolaise pour l’Alternance et la Démocratie (CODITOGO), la Fédération Togolaise du Bois et de la Construction (FTBC), le Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT), la Synergie des Travailleurs du Togo (STT), la Synergie des Jeunes pour le Développement Social (SJDS), Novation Internationale (NI), les Femmes Pyramide (FP), Tournons la Page Togo (TLP Togo) et le Front Citoyen Togo Debout (FCTD).

Ces organisations appellent à une mobilisation pour « exiger qu’une suite judiciaire et politique soit donnée aux malversations et que les responsabilités soient clairement situées ».

Ils lancent également « un appel à toutes les forces vives de la nation togolaise à rejoindre la mobilisation du 1er avril 2023 pour marquer la fin de l’impunité des crimes économiques dans notre pays ».

Rappelons que le rapport d’audit de la Cour des comptes sur la gestion du fonds de riposte et de solidarité Covid-19 en 2020 au Togo, a révélé de graves anomalies: le paiement des transferts monétaires aux personnes inéligibles, des procès-verbaux non conformes aux documents de la commande, des rémunérations sans aucune base juridique, de grosses commandes sans une lettre de commande etc…

Des leaders de l’opposition sont également montés au créneau pour dénoncer la « mauvaise gestion » du FRSC.

Pour le gouvernement, la Cour des comptes « n’a pas établi de rapport de malversations ou de fraudes ».

Ainsi, « les dépenses relatives aux mesures barrières, de riposte ou sanitaires sont « conformes, régulières et sincères », a martelé l’exécutif.

Des membres du gouvernement étaient récemment devant des députés pour donner plus de précisions sur le dossier. FIN

YIBOKOU-MENSAH A.