Booster l’entrepreneuriat culturel : Des journalistes et acteurs culturels en formation à Lomé

des journalistes en formation sur la critique d'arts
Des journalistes en formation sur la critique d'arts

Une quinzaine de journalistes ont entamé ce vendredi à l’Ecole supérieure des arts du spectacle (ESAS, Lomé), une semaine de formation en critique d’arts, afin de contribuer à l’amélioration des productions culturelles.

Cette formation s’inscrit dans le cadre de la 11ème édition du Festival international du théâtre et d’arts plastiques (FITAP) placée sous le thème « Culture, numérique et emploi : Quelles industries culturelles innovantes pour l’Afrique ? ».

Lire aussi : Au-delà de la porte, une collection d’œuvres uniques qui fascinent

Des chorégraphes, metteurs en scène et scénographes venus de cinq pays d’Afrique sont également formés, sur la scénographie numérique, afin de s’approprier l’usage de la technologie numérique dans la mise en scène de spectacles, constaté une journaliste de l’agence Savoir News.

L’atelie scénographie numérique

Selon Mme Agbonon (DG FITAP et de l’École supérieur des arts du spectacle), les journalistes constituent un élément principal qui peut booster la culture. Leur collaboration est importante pour améliorer le travail des entrepreneurs du secteur des arts et en faire de vrais entrepreneurs culturels.

Lire aussi :  Musée national du Togo : Moyen mais très riche

« Toujours dans le cadre de ce 11ème FITAP, nous accompagnons aussi les scénographes, metteurs en scène et chorégraphes, à travers une formation en scénographie numérique, pour leur permettre d’avoir un rapport privilégié avec les outils du numérique, afin de susciter l’intérêt du public jeune qui se désintéresse de plus en plus de la culture ».

Lire aussi : Camille Azankpo : le chirurgien de l’art plastique

Pour Prof. Ayayi Togoata Apedo-Amah (enseignant-chercheur en théâtrologie) la critique aide les créateurs à progresser. Et il est important d’outiller les journalistes dans le domaine de la critique d’arts parce que le Togo souffre d’une certaine carence dans le domaine.

« Les gens font des spectacles, des expositions de peintures, mais il n’y a jamais de compte rendu fiable et crédible au niveau des médias parce que les journalistes ne sont pas socialisés dans le domaine de l’art. Ils ont donc besoin de ces petites formations pour pouvoir donner les éléments qui puissent aider le public à comprendre différents arts ».

Lire aussi : Les Takienta de Koutammakou en réfection

Une édition riche en activités

Du 22 au 30 avril, outre les formations, plusieurs activités sont prévues dans le cadre de cette édition : spectacles, colloques, exposition-vente, concours de start-ups des industries culturelles et créatives. Cette année, 18 acteurs issus de 7 pays, ainsi que  2 partenaires (y compris le ministère de la culture) sont nominés pour les prix d’excellence Arts et culture. Le Festival permettra également aux participants de mieux connaître l’ESAS.

Notons que 5 pays africains participent aux diverses activités inscrites à l’agenda du FITAP : le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Sénégal et le Togo. FIN

Ambroisine MEMEDE