Groupe de dialogue au Mali : Le Togo « félicite » les autorités maliennes et se « réjouit » d’être membre de ce « mécanisme de concertation »

Robert Dussey, chef de la diplomatie togolaise

Le Togo a « félicité » les autorités maliennes d’avoir mis en place le « groupe de dialogue », un « mécanisme de concertation » avec la Cédéao, l’Union africaine et la la communauté internationale dans le cadre de la recherche de « solutions consensuelles pour une transition réussie consacrant le retour à l’ordre constitutionnel normal ».

Ce « groupe de dialogue » s’est déjà réuni le 31 janvier au niveau ministériel, a indiqué mercredi, le ministère malien de l’administration territoriale.

« Félicitations au gouvernement malien pour cette initiative qui facilitera la sortie de crise . Le Togo se réjouit d’être membre de ce groupe de dialogue », a tweeté Robert Dussey, le ministre togolais des affaires étrangères.

Le groupe est composé des pays et institutions suivants : Ghana (Présidence en exercice de la Cédéao), Mauritanie, Nigeria, Sénégal (Présidence en exercice de l’UA), Sierra Léone,  Togo, Cédéao, Union africaine et les Nations Unies.

Déjà le 6 février dernier, le chef de la diplomatie togolaise a réaffirmé l’engagement du Togo à accompagner les autorités maliennes.

« Nous sommes à vos côtés par le dialogue pour le développement, la paix et la stabilité du Mali et du Sahel », avait souligné M.Dussey, après des échanges avec son homologue malien, Abdoulaye Diop.

Rappelons que le 9 janvier dernier, la Cédéao et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) ont pris de fortes sanctions économiques et diplomatiques contre le Mali.

De son côté, le gouvernement affiche une position de résistance au nom de la « souveraineté nationale ». Les chefs d’Etat ouest-africains exigent des nouvelles autorités maliennes, un « chronogramme acceptable ».

Selon le ministère malien de l’administration territoriale, le « groupe de dialogue » a été mis en place pour s’entendre sur un « chronogramme consensuel ».

Il a pour mission de « faciliter le dialogue entre les parties prenantes et d’œuvrer à un rapprochement de positions et à la recherche de compromis sur les questions en suspens ».

A travers cette initiative, le gouvernement malien « renouvelle son engagement pour le retour à un ordre constitutionnel normal et sa disponibilité constante au dialogue et au consensus pour la réussite de la transition ». FIN

Junior AUREL