Bénin: Grande fête à Cotonou pour le retour des trésors royaux

Les 26 trésors royaux restitués par la France au Bénin, sont arrivés mercredi en milieu d’après-midi à Cotonou, dans une grande liesse, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Une foule massée le long de l’aéroport a accueilli ces trésors royaux soigneusement empaquetés dans des caisses, transportées par des camions.

La grande animation s’est déroulée au Palais présidentiel, en présence du chef de l’État béninois Patrice Talon : tambours, chansons et danses royales … dans une ambiance festive.

Étaient également présents : des diplomates, des princesses royales et des têtes couronnées venues de plusieurs localités du pays.

La statue joue un rôle particulier, car elle permet de préserver un souvenir, d’honorer des personnes ou des événements ou de commémorer une victoire. Pour les passionnés du monde grec et de sa mythologie, découvrez les statues grecques, inspirées de l’art grec.

La signature de l’acte de transfert de propriété des trésors royaux du Bénin, conservées au musée parisien du Quai Branly, s’est déroulée mardi à Paris en présence des présidents béninois Patrice Talon et français Emmanuel Macron.

Les documents ont été signés par les ministres de la culture Jean-Michel Abimbola (Bénin) et Roselyne Bachelot (France). Ces œuvres d’arts arriveront à Cotonou mercredi où elles seront célébrées au Palais présidentiel.

Précisons que parmi ces 26 trésors royaux, figurent des statues totem de l’ancien royaume d’Abomey ainsi que le trône du roi Béhanzin, pillés lors de la mise à sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales françaises en 1892.

Selon des experts, 85 à 90% du patrimoine africain serait hors du continent.Depuis 2019, outre le Bénin, six pays – Sénégal, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Tchad, Mali, Madagascar – ont soumis des demandes de restitutions.

Au moins 90.000 objets d’art d’Afrique sub-saharienne sont dans les collections publiques françaises.70.000 d’entre elles au Quai Branly, dont 46.000 arrivées durant la période coloniale. FIN

De Cotonou, Miracle JODEL