Une trentaine de patrons de presse ont été outillés vendredi sur le « Journalism trust Initiative », un outil d’autoévaluation qui engage le média dans une démarche qualité.
Organisée par le Conseil national des patrons de presse en partenariat avec Reporters sans Frontières (RSF), l’initiative a été saluée par le ministère de la communication et des médias.
Dispositif d’autorégulation, le JTI fait la promotion d’un journalisme de qualité: indépendance éditoriale, respect des règles déontologiques. Il s’agit d’une démarche qualité qui permet au média qui s’y engage, de s’autoévaluer afin de s’aligner sur la norme JTI et de bénéficier entre autres, de la confiance du public et de ses partenaires.
Selon Ambroise Klévor (représentant du ministère de la communication et des médias), les médias professionnels restent le seul recours du public, face aux fausses informations qui sèment le doute et la confusion.
« Dans ce contexte, seule une information saine, fiable et digne de crédit pourra restaurer la confiance du grand public… C’est en cela que l’initiative d’un journalisme digne de confiance ou la JTI trouve aujourd’hui tout son intérêt… En s’engageant à la conquête de ce label de médias digne de confiance, les sociétés de presse de notre pays se donnent l’opportunité de s’autoévaluer et d’être évaluées par les pairs en vue de s’offrir le gain de l’amélioration de leur pratique en matière de journalisme », a-t-il souligné.
« Le ministère de la communication salue tout particulièrement cette détermination du CONAPP à engager la presse togolaise dans son ensemble à souscrire à l’initiative JTI, gage de la promotion du professionnalisme dans le secteur de la presse notre pays », a ajouté M.Klévor.
Pour Arimiyao Tchagnao (président du CONAPP), le partenariat entre RSF et le CONAPP a déjà permis à la presse togolaise, de bénéficier d’un atelier de renforcement de capacités en journalisme d’investigation et cybercriminalité, puis d’une première formation sur le concept JTI.
« La JTI est un concept qui permet au journaliste de par le monde entier, de faire un travail hautement professionnel. Lorsque le journaliste est mis sur la plateforme de l’évaluation JTI, il sera au bout, certifié. A partir du moment où il y a un processus qui permet à quiconque qui s’y inscrit, d’aboutir à une certification, on ne peut qu’aller au vrai professionnalisme », a-t-il précisé.
Les participants ont suivi une présentation de l’outil et se sont fait enregistrés. La séance a été conduite par Lea Auffarth (responsable de projet JTI) qui a partagé son expertise avec les participants. FIN
Ambroisine MEMEDE
