Sur les stades et dans les communautés : La jeunesse d’Agou appelée à contribuer à la préservation de la sécurité et de la bonne ambiance

Le club de paix de la préfecture d’Agou a appelé les jeunes à contribuer à la préservation de la sécurité et de la bonne ambiance sur les stades et dans les communautés lors du lancement de la campagne de sensibilisation sur la cohésion sociale samedi dernier au Centre de Lecture et d’Animation Culturelle de Gadzépé (environ 108 km à l’ouest de Lomé).

Cette activité qui a reçu l’appui du bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et du sahel UNOWAS) et du Conseil National de la Jeunesse (CNJ), a pour thème « promouvoir les valeurs citoyennes, l’équité du genre et le leadership des jeunes hommes et femmes d’Agou ».

Cette campagne de sensibilisation qui va se dérouler dans toute la préfecture, a pour objectif d’œuvrer pour la prévention des conflits et la promotion de la paix, afin de contribuer à la lutte contre les menaces à la paix et à la sécurité au sein des communautés au Togo en général et dans la préfecture d’Agou en particulier.

La jeunesse d’Agou sera appelée à promouvoir les valeurs citoyennes, d’équité genre et de leadership des jeunes hommes et femmes dans les quartiers et sur les stades.

Un diagnostic a été réalisé lors des journées régionales, de consultations, des ateliers de renforcement de capacités sur les mécanismes de prévention des conflits et l’installation des clubs de paix dans les préfectures retenues pour le projet de mobilisation des jeunes pour la prévention des conflits en Afrique de l’ouest et du sahel initié par l’UEMOA depuis 2008.

Ce diagnostic réalisé avec les clubs de paix, a permis d’appréhender la situation sur les conflits. Il en ressort qu’en dehors des conflits politiques, on distingue les conflits religieux, inter générationnels, liés au manque de participation, les conflits de chefferie traditionnels, sportifs, les conflits liés au foncier, à la transhumance et au genre avec des conséquences de violences qui en découlent.

Il résulte de ce constat la nécessité pour les clubs de paix, dans le cadre de leur mission de s’assurer une meilleure imprégnation de ces situations conflictuelles ainsi que leurs mécanismes de prévention en vue d’être efficiente.

Dans son intervention, Messeko Kossi (secrétaire général de la préfecture d’Agou), a remercié le chef de l’État Faure Gnassingbé pour avoir fait de la jeunesse son fer de lance pour la paix et la cohésion sociale. 

Il a demandé aux jeunes, moteur de la croissance, d’adopter des comportements qui démontrent leur maturité dans la recherche de la paix et la cohésion sociale et d’éviter à tout prix la violence.

« Les outils qui seront mis à votre disposition doivent servir à résoudre les conflits dans la recherche de la paix. Sans la Paix, aucun développement n’est possible », a-t-il souligné.

« Le chef de l’État a fondé son espoir sur la jeunesse, c’est pourquoi il lui donne une place de choix dans tous les secteurs d’activités. Nous devrons montrer que nous méritons cette confiance », a-t-il ajouté.

M. Messeko a demandé aux responsables des associations de jeunes, de vraiment s’engager pour réussir cette campagne pour la sécurité et la paix.

Pour Kpenka Kofi Tchegnon (représentant le président régional de la Jeunesse des plateaux), la participation des jeunes au processus de prévention des conflits et de prise de décision est devenue une réalité, mais il reste cependant des défis à relever, notamment l’appropriation des outils tels que les textes, les institutions, les méthodes de prévention et de gestion des conflits, l’approche stratégique de leur intervention et la mobilisation des ressources.

Pour le président préfectoral de la jeunesse d’Agou, Kokovena Dovenè, le Togo sort de l’élection présidentielle qui a tenu toutes ses promesses sur le plan de l’apaisement, cependant le pays n’est pas encore à l’abri des violences. Car, il traverse une période postélectorale qui est souvent émaillée d’agitations. FIN

De Kpalimé, Omar/Rédaction