Une trentaine d’experts de plusieurs secteurs du Togo et du Ghana ont démarré ce mardi à Lomé et ce, pour trois jours, un atelier visant à peaufiner des stratégies en vue d’une bonne riposte contre la pandémie de COVID-19 aux points d’entrée des deux pays voisins, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Cet atelier se situe dans le cadre du renforcement de la surveillance épidémiologique et de la riposte aux maladies en général, mais plus spécifiquement à la Covid-19.
Il a pour objectif de renforcer la sécurité sanitaire et la collaboration transfrontalière entre le Togo et le Ghana, et d’assurer la formation du personnel exerçant au niveau des points d’entrée prioritaires entre les deux pays, afin d’améliorer leurs capacités de réponse.
« La flambée actuelle de maladie à coronavirus s’est propagée à travers plusieurs frontières, ce qui a suscité une demande importante en matière de détection et de prise en charge des cas suspects aux points d’entrée, notamment dans les ports, les aéroports et les frontières terrestres. C’est pour cela que l’OMS et d’autres partenaires comme l’OIM et l’OOAS appuient constamment le renforcement des capacités au niveau des points d’entrée », a expliqué Dr Seydou Ouaritio Coulibaly (Représentante résidente de l’OMS au Togo).
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a dès le début de cette pandémie donné des orientations sur le cadre de sa gestion, basée sur les différents piliers de la riposte.
« Le Togo et le Ghana, veulent se mettre ensemble pour renforcer et harmoniser leurs efforts dans la préparation et la riposte à cette maladie au niveau de nos points d’entrée communs. En raison de la complexité et de la multiplicité des points d’entrée, la gestion des urgences sanitaires au niveau des frontières demeure encore un grand défi pour les pays. Aujourd’hui, des discussions sont en cours à plusieurs niveaux, envisageant la réouverture des frontières terrestres après celle des aéroports », a indiqué Dr Kokou Wotogbé (Secrétaire générale du ministère de la Santé).
A la date du 1er mars 2021, on dénombre 113.820.168 cas confirmés avec 2.527.891 de décès dans le monde, dont 2 821 047 de cas 72.027 décès dans la région africaine de l’OMS. Durant quelques semaines, il a été noté une diminution du nombre de cas dans le monde et en Afrique après la 2ème vague de janvier, mais il convient d’être prudent, car l’on assiste à une tendance à la remontée au cours de ces derniers jours et cette situation globale cache des disparités nationales.
Pour sa part, Dr Simon-Pierre Assane Mamadi (Médecin Epidémiologie, directeur de la lutte contre la maladie et des programmes de santé publique), a précisé que, l’amélioration de ces dispositifs aux points d’entrée permettra de détecter précocement les voyageurs malades, de les isoler et de les prendre en charge efficacement.
Notons qu’une telle réunion a déjà eu lieu avec le Bénin. Une autre se tiendra avec le Burkina Faso. Ces genres de réunions se tiennent dans presque tous les pays pour pouvoir renforcer cette surveillance épidémiologique. FIN
Bernadette AYIBE
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