PAPR 3 : 6,5 milliards de F.CFA de l’Allemagne au Togo

Echange de documents entre le ministre de l'économie et l'ambassadeur d'Allemagne au Togo

L’Allemagne a fait don de 6,5 milliards de F.CFA (10 millions d’euros) au Togo à travers la Banque Allemande de Développement (KFW), fonds destiné à financer la réhabilitation et la maintenance des pistes rurales dans le cadre de la troisième phase du Programme d’Appui aux Pistes Rurales (PAPR).

Le coût global du programme déjà en cours d’exécution est d’environ 35 millions d’euros (soit environ 23 milliards de francs CFA), le financement assuré par : la KFW (17 millions d’euros, soit 11,2 milliards de francs CFA), l’Agence Française de Développement (10 millions d’euros, soit 6,6 milliards de francs CFA) et l’État togolais, à travers une contrepartie représentant 8,4 millions d’euros, soit environ 5 milliards de francs CFA).

« Ce nouveau financement, permettra d’élargir le programme aux autres secteurs de productions agricoles et au désenclavement de certaines zones mais également de poursuivre les actions entreprises dans les deux premières phases », a souligné Sani Yaya (ministre togolais de l’économie et des finances).

Les deux premières phases ont porté sur : la réhabilitation des pistes en zone de production de coton, la réhabilitation des pistes en zone de production de café-cacao et le renforcement des capacités des acteurs principaux dans l’entretien des infrastructures routières rurales.

« Il est prévu au début de cette phase une étude de faisabilité de 1500 km de pistes rurales, et une étude technique détaillée de 1000 km », a précisé le ministre.

Le Programme d’Appui aux Pistes Rurales (PAPR) s’inscrit globalement dans la politique du gouvernement togolais en matière de développement des infrastructures routières et plus spécifiquement dans l’appui au secteur agricole à travers la réhabilitation des pistes.

Ce programme vise notamment à améliorer l’accès des ménages et des producteurs agricoles aux intrants ainsi qu’aux marchés, en vue de contribuer à l’accroissement de leurs revenus et au développement socioéconomique dans les zones rurales. FIN

Edem Etonam EKUE