La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a condamné ce jeudi, les violences enregistrées mardi, au lendemain de l’augmentation des prix des produits pétroliers, et invité le gouvernement à « faire la lumière sur ces incidents malheureux ».
Des manifestations des chauffeurs de taxi et de conducteurs de taxi-motos ont éclaté mardi à plusieurs endroits de Lomé, faisant un mort, plusieurs blessés et des dégâts matériels.
Dans un communiqué rendu public, la CNDH « déplore et condamne cette violence d’où elle vienne » et « rappelle que le service du maintien d’ordre, doit se faire dans le strict respect des règles de l’art que requiert la profession ».
Elle invite le gouvernement à « faire la lumière sur ces incidents malheureux, afin que les coupables répondent de leurs actes conformément à la loi ».
La CNDH appelle « les uns et les autres à faire preuve de retenue et à privilégier la voie du dialogue, seul moyen pour trouver solution à tout problème ».
Mercredi, l’ex-opposant historique et président de l’Union des Forces de Changement (UFC) Gilchrist Olympio a aussi appelé « au calme et à la retenue, car la violence n’a jamais rien réglé ».
Le parquet de Lomé a ouvert une « enquête », afin de déterminer les circonstances dans lesquelles l’un des manifestants a trouvé la mort, a indiqué mercredi à l’Agence Savoir News, le ministre de la sécurité le Colonel Yark Damehame. FIN
En Photo: CISSE Alilou Sam-Dja, président de la CNDH.
Edem Etonam EKUE
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