La commune de Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) s’est dotée d’un « bureau du citoyen », structure ayant pour mission notamment de participer au développement de la localité et à la gestion des affaires publiques, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette structure a été mise en place par la commune de Kpalimé en collaboration avec la coopération allemande à travers le Programme Bonne Gouvernance et Décentralisation (GIZ/Pro.De.G).
Le bureau composé de sept membres, est dirigé par Togbe Mawouli Koffi pour un mandat de trois ans renouvelable.
La mise en place du « bureau du citoyen » de la commune de Kpalimé, intervient suite à une étude d’expertise menée par l’Ong Recherche Action pour un Développement Intégrale (RADI), dans un processus de contrôle citoyen de ses actions.
Ce contrôle se fera par les populations et les différentes organisations et cadres de concertations opérant sur l’espace communal à travers l’approche dite « Bureau du Citoyen ».
Les bases de ce processus ont été posées avec la réalisation d’un certain nombre d’activités et l’élaboration des textes devant régir cette approche.
Une fois les préoccupations des citoyens enregistrées, le bureau traite les plaintes et produit un rapport qu’il dépose au Maire. Ensuite, le bureau fait le suivi à travers son coordonnateur pour que le Maire réponde à ces différentes préoccupations.
Pour le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin, l’un des principes de la démocratie, c’est la pratique au quotidien de la bonne gouvernance. Il s’est réjoui de cette initiative qui constitue selon lui, un outil de gestion de proximité efficace.
Mme Agbédji Aku (présidente de la délégation spéciale de la Commune de Kpalimé) a pour sa part, exprimé sa gratitude à la coopération allemande pour son appui à l’amélioration des conditions de vie de la population.
Elle a invité la population à s’approprier cet outil pour l’amélioration de leur cadre de vie dans la commune.
Sosso Takoungnadi (conseiller technique national de la GIZ-Kpalimé) a de son côté, souhaité que cet outil puisse renforcer le dialogue et la collaboration entre la société civile et l’administration communale. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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