Le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique a déclenché à Kpomé (préfecture de Zio), une opération de « lâcher d’ennemi naturel » contre la cochenille farineuse du papayer, un parasite hautement polyphage présente en Afrique de l’ouest et du centre.
Cette opération démarrée à Kpomé, s’inscrit dans le cadre du projet « Lutte biologique classique contre la cochenille farineuse du papayer, une nouvelle espèce invasive et hautement polyphage se propageant au travers de toute l’Afrique de l’Ouest et Centre », grâce à un protocole d’accord avec l’Institut International d’Agriculture tropicale (IITA) basé à Cotonou (Bénin).
D’un coût de 175.000 dollars américains (pour le Togo), ce projet sera exécuté dans cinq localités : Cinkassé, Sotouboua, Kara, Atakpamé et Kpomé.
Concrètement, l’opération consiste à lâcher dans la localité infestée, une guêpe microscopique appelée « Acerophaguspapae », un ennemi naturel qui, une fois libérée dans la zone, se lance à la recherche de la cochenille. Ce parasitoïde pique son hôte et pond des œufs à l’intérieur de ce dernier, ce qui le détruit inévitablement au cours du développement ou à la fin du développement de ces œufs.
La cochenille farineuse du papayer est un parasite de forme ovale qui se recouvre souvent d’un amas blanc ou rosé qui lui confère un aspect cotonneux. Ces insectes s’attaquent à différentes espèces dont les cultures vivrières, industrielles et plantes ornementales. Ils s’attaquent aussi bien feuilles, aux tiges qu’aux fruits.
Leur action agit sur la photosynthèse, donc la croissance de la plante et favorise la destruction des fruits. Ce ravageur est présent dans la zone septentrionale du Togo caractérisée par une forte sécheresse. FIN
Edem Etonam EKUE
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