Ouverture ce vendredi à Cotonou, du sommet de l’Uémoa

Le 19è sommet ordinaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) a démarré ce vendredi au Palais des Congrès de Cotonou, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

Sept des huit chefs d’Etat de l’Union participent à cette rencontre. Seul le président la Guinée Bissau s’est fait représenter par son ministre des affaires étrangères.

L’Uémoa comprend huit pays : Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

Le Premier ministre béninois Lionel Zinsou, ainsi que les présidents des Institutions de la République étaient présents. Le gouvernement béninois presqu’au complet, a assisté à l’ouverture du sommet.

Prennent part également aux travaux, les responsables des Institutions financières de l’Union, ainsi que des chefs des institutions spécialisées.

Dans son allocution, le président béninois Boni Yayi – président en exercice de l’Uémoa — a présenté la situation aux plans politique, financier et sécuritaire au sein de l’Union, ainsi que les défis à relever.

Sur le plan politique, Boni Yayi s’est appesanti sur les élections dans certains pays, « événements importants » qui ont marqué la vie de l’Union : les élections présidentielles en Côte d’Ivoire, au Togo, et au Burkina Faso, ainsi que les législatives au Bénin.

Il a adressé ses félicitations aux présidents ivoirien et togolais, pour leur « brillante réélection » à la tête de leurs pays respectifs, ainsi qu’au nouveau président du Burkina Faso pour son « élection aussi brillante ».

Il a également félicité toutes les autorités de la transition et tout le peuple burkinabè.

Boni Yayi n’a pas passé sous silence les élections qui se profilent à l’horizon notamment les présidentielles au Bénin et au Niger : « ces élections, contribueront, j’en suis persuadé au renforcement de la démocratie dans ces deux pays ».

Au plan sécuritaire, la situation « demeure préoccupante dans la sous-région, en dépit des efforts déployés par notre Union », a-t-il affirmé.

« Elle est marquée par la recrudescence du terrorisme, la prolifération des armes légères, les enlèvements et autres crimes perpétrés par des groupes armés non étatiques. Cette situation appelle à une solidarité profonde et forte entre les Etats membres de notre Union », a martelé le président béninois.

Sur le plan économique, les performances réalisées ont révélé un taux de croissance économique « au-dessus de la moyenne ».

« Ces performances au niveau de la sous-région sont encourageantes et nous invitent à persévérer dans nos efforts. Le processus d’intégration de l’Union se consolide et se renforce progressivement », a-t-il indiqué.

Précisons que les assises de Cotonou se pencheront notamment sur le renouvellement des commissaires de l’Uémoa et le passage de témoin à un autre président en exercice de l’Union.

Rappelons que l’Uémoa est une organisation sous-régionale œuvrant à la réalisation de l’intégration économique des États membres, à travers le renforcement de la compétitivité des activités économiques dans le cadre d’un marché ouvert et concurrentiel et d’un environnement juridique rationalisé et harmonisé.

Créée le 10 janvier 1994, l’Uémoa a son siège est à Ouagadougou (Burkina Faso). FIN

De Cotonou, Lucia Fèmi SIMON

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