Me Dodji Apévon, président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, l’un des principaux partis de l’opposition) a été victime samedi d’agression, d’injures et de menaces d’un groupe de jeunes surexcités, a appris dimanche soir l’Agence Savoir News auprès de ladite formation politique.
Le président du CAR a été +pris à partie+ par ces jeunes, juste à sa sortie de la Pharmacie +La providence+ à Nukafu, indique un communiqué du CAR.
« Au moment où le président Apévon allait rentrer dans son véhicule, les jeunes sont devenus de plus en plus agressifs en proférant des menaces, des injures et en tapant violemment sur son véhicule. C’est difficilement que le président Apévon a pu partir », souligne le communiqué.
Ces jeunes ont assommé le président du CAR de plusieurs questions à savoir : « pourquoi dans un communiqué, le CAR accuse la communauté internationale qui apporte son soutien au président de l’ANC ? », « pourquoi le CAR a-t-il refusé de se joindre aux partis qui ont choisi le candidat Fabre ? », ajoute le texte du communiqué.
Qui sont ces jeunes ? De quelle formation politique sont-ils? Attendaient-ils Me Apévon à cet endroit ? Où bien le suivaient-ils dans ses déplacements ?…
Autant de questions qui méritent réflexion, analyses et enquêtes approfondies.
Selon certaines informations, ces jeunes seraient de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) eu égard aux différentes questions posées à Me Dodji Apévon, et surtout la guéguerre entre le CAR et l’ANC ces dernières semaines.
Le torchon brûle entre ces deux partis, surtout après déclaration du CAR publiée mercredi dernier, accusant vertement le président de l’ANC Jean Pierre Fabre d’offrir un boulevard de « deux nouveaux mandats de 5 ans au moins » au président Faure Gnassingbé, en « cherchant à renvoyer à plus tard les réformes politiques ».
Samedi, M.Fabre a répliqué : « Nous ne cautionnerons jamais ceux qui poussent au boycott pour offrir un nouveau quinquennat à Faure Gnassingbé sur un plateau en or. En effet, les responsables du CAR, constants dans leur démarche, ont pour ambition affichée de réduire le taux de participation dans Lomé commune et dans la préfecture du Golfe qui représentent le tiers de l’électoral, en poussant les populations à l’abstention, offrant ainsi leur fameux troisième mandat à Faure Gnassingbé ».
Jusqu’où iront les responsables de ces deux partis politiques dans cette guerre ouverte à quelques semaines de la présidentielle?
Précisions qu’aucune date n’a encore été fixée pour ce scrutin, mais il pourrait se tenir en avril. FIN
Edem Etonam EKUE
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