Le Mouvement des jeunes pour la popularisation de la bonne gouvernance (MJPG), plus connu sous le nom de « Majorité silencieuse » a appelé vendredi, les populations à sortir massivement pendant la période de révision des listes électorales en vue de la présidentielle de 2015.
Les responsables de ce Mouvement étaient face aux professionnels des médias, rencontre au cours de laquelle ils sont largement revenus sur les récentes manifestations de l’opposition.
L’opération de révision de listes électorales initialement prévue pour le 2 décembre, a été reportée sine die. Cette activité essentielle du processus d’organisation de l’élection présidentielle de 2015 sera lancée dans le cadre d’un « nouveau chronogramme » et rendu public au « moment opportun », avait indiqué le 29 novembre la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Pour les responsables du MJPG, les populations doivent se préparer pour sortir massivement pendant cette opération.
Ils ont surtout dénoncé des « actes » dont font l’objet des députés du parti au pouvoir au sujet de l’adoption des réformes.
« Des coordonnées de nos députés ont été publiées sur internet et ils reçoivent des menaces sur leur vie au cas où ils ne voteraient pas la proposition de loi de réformes introduites par des partis de l’opposition. La démocratie, c’est d’abord et surtout la primauté de l’expression des suffrages populaires à travers l’organisation d’élections équitables, justes et transparentes », a souligné l’un des responsables du MJPG.
« C’est au peuple qu’il revient de choisir dignement son dirigeant. Celui qui aspire à diriger le Togo, doit pouvoir gagner une compétition ouverte à égalité de chance, à tous les enfants du pays remplissant les conditions d’éligibilité. Autrement, ce serait une démocratie tronquée, une parodie de démocratie », a-t-il ajouté.
Le MJPG a une fois encore fustigé des « actes de violences perpétrés » lors de la manifestation de l’opposition le 21 novembre.
« Sauver le Togo, c’est défendre et se soumettre sans conditions aux lois de la République et au verdict des urnes. C’est également accepter les principes démocratiques qu’ils soient favorables ou non », a indiqué Hubert Atuyo, porte-parole du MJPG, affirmant que le Togo « n’est pas le Burkina Faso ». FIN
Abbée DJAGLO / Rédaction
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