Examen de permis de conduire vendredi à Kpalimé: « L’engouement n’a pas été ce que nous avons voulu » (Yves Azanlédzi)

La Direction des Transports Routiers Ferroviaires a organisé jeudi dernier à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), dans la préfecture de kloto, un examen de permis de conduire aux conducteurs, transporteurs, chauffeurs et apprentis. Au total 105 candidats dont 9 femmes ont été soumis à cet examen. Les résultats ont été proclamés vendredi, avec 69% d’admis. L’Agence Savoir News s’est approchée de M. Yves Azanlédzi, chef sous-subdivision de la direction régionale plateau-ouest à Kpalimé pour en savoir plus.

Savoir News: Bonjour Monsieur, présentez vous à nos lecteurs

Yves Azanlédzi:

Merci beaucoup. Je profite de cette occasion pour remercier votre agence de presse pour cette initiative. Je suis Yves Azanlédzi, chef sous subdivision de la direction des transports routiers plateau ouest à Kpalimé.

Q: Quelles sont vos impressions, après la proclamation des résultats de cet examen de permis de conduire?

R: Nous avons proclamé les résultats vendredi. Ces résultats sont loin de nos attentes. De toutes les façons, l’engouement n’a pas été ce que nous avons voulu. Cette année, c’est le chiffre le plus bas que nous avons enregistré: 108 inscrits, 105 examinés, 73 admis, soit un taux de 69%. Ce n’est pas rien, ce n’est pas négligeable. C’est le premier examen de cette année. Nous remercions Dieu que nous n’avons pas eu moins de 50%. Mais, je suis content.

Q: Quelle analyse faite-vous de ces résultats ?

R: L’analyse que moi je fais, c’est que les autorités en charge des transports routiers ont décidé d’organiser des examens de permis de conduire régulièrement à l’intérieur du pays, au moins deux examens dans le premier semestre et deux dans le second semestre. Compte tenu de certaines formalités, c’est le premier examen que nous avons eu cette année. L’effectif 108 n’encourage pas la commission de faire régulièrement le déplacement 4 fois dans l’année à l’intérieur du pays. Au moins si l’engouement y est et que les gens postulent, déposent rapidement les dossiers comme à Lomé, je crois que ce serait une bonne chose. A Lomé, il y a au moins 250 candidats par jour d’examen, soit 500 candidats en deus jours d’examen. Ici à Kpalimé, nous sommes à moins de 150 candidats, 108 candidats inscrits, 105 examinés et puis 73 admis. Vous voyez à peu près ce que ça donne.

Q: A votre avis qu’est-ce-qui n’a pas bien marché ? Est-ce les examinateurs qui ont été trop sévères envers les candidats? Ou ces derniers n’ont pas été à la hauteur des épreuves?

R: Non ! On ne peut pas dire que les examinateurs ont été trop durs envers les candidats. Je vous l’ai dit tout à l’heure avec 69% de réussite c’est déjà beaucoup par rapport à 57% à Atakpamé mercredi dernier. Les examinateurs ne sont jamais sévères dans leur travail.

Si vous pouvez remarquer sur la liste des admis que nous avons affiché vendredi, beaucoup ont excellé dans la conduite. Cela veut dire que les gens conduisent leur voiture déjà pendant plusieurs années ; c’est seulement le permis qu’ils ne possèdent pas. Et si vous voyez sur la liste, vous allez remarquer que plusieurs candidats ont beaucoup péché en code de route. C’est ce qui a fait que beaucoup ont échoué.

Q: Quelle leçon peut-on tirer de ce 1er examen de permis de conduire de cette année à Kpalimé ?

R: La première leçon qu’on peut tirer est le manque d’engouement et le peu d’intérêt au code de la route. Beaucoup veulent avoir le permis de conduire, mais ils ne veulent pas maîtriser le code de la route. Or au Togo aujourd’hui les infrastructures sont entrain d’être mise en place. Pour circuler il va falloir que chacun puisse maitriser le code de la route pour pouvoir s’insérer dans cette dynamique.

Q: Quel message avez-vous à l’endroit des transporteurs, des conducteurs et apprentis chauffeurs du grand Kloto ?

R :

Nous devons suivre les autorités, les premiers responsables du pays. Une fois que les autorités décident de doter l’intérieur du pays de 4 examens dans l’année, nous devons aussi suivre le rythme. L’effectif doit suivre pour que la commission puisse se déplacer et suivre les examinés au moment venu.

Le message que je veux envoyer aux conducteurs, c’est que le temps est arrivé pour que des examens soient organisés très fréquemment à l’intérieur du pays. Donc qu’ils saisissent l’occasion pour que les candidatures reflètent ce que ces candidatures sont à Lomé. Voilà l’appel que je veux lancer aux conducteurs. C’est de se préparer, car les examens seront maintenant réguliers à l’intérieur du pays. FIN

De Kpalimé, Maestro Mensah ASSOGBAGUE

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