86èmes assises du CST de l’AAE : Activités et perspectives passées au peigne fin, résultats satisfaisants malgré la Covid-19

Les 86èmes Assises du Conseil Scientifique et Technique (CST) de l’Association Africaine de l’Eau (AAE) se sont déroulées du 15 au 17 mars en visioconférence, rencontre au cours de laquelle les activités menées et les perspectives pour l’année 2021 ont été passées à la loupe.

L’AAE est une Organisation panafricaine dont le mandat est de renforcer les capacités des acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement, en vue d’améliorer leur performance.

Thème retenu pour ces assises :  »Contributions du secteur WASH dans le combat contre la Covid 19 à l’aune du 9ème Forum Mondial de l’Eau Dakar 2022 ».

Ont pris part à cette rencontre, Dr. Papa Samba Diop (président du CST), Sylvain Usher (Directeur Exécutif de l’AAE), Ramzi Omaïs (Pdg de la SOTICI, structure qui a sponsorisé la rencontre) et d’éminents experts du secteur WASH, tous animés par la volonté d’améliorer l’accès des populations du continent africain, à l’eau potable et aux services d’assainissement adéquats.

Ces assises ont enregistré 130 participants. Durant les trois jours, des réflexions ont été menés lors des travaux en groupes.

C’était également l’occasion de faire le point de l’état d’avancement des préparatifs du prochain forum mondial de l’eau et de soulever les différentes déjà rencontrées.

L’un des points forts de la rencontre, a été le bilan des activités menées par l’AAE en 2020 et les perspectives pour 2021.

Dans l’ensemble, le bilan est satisfaisant, malgré la pandémie liée à la Covid-19. Car la situation imposée par la pandémie (pas déplacement) a permis de développer des outils innovantes, afin de maintenir le cap.

« Avec les webinaires, en l’espace d’une année, nous avons impacté autant de personnes que pendant les cinq dernières années. Beaucoup de personnes sont connectées pour suivre nos différentes activités et événements », a souligné Sylvain Usher.

Ce dernier a mis l’accent sur les différents partenariats noués par l’AAE avec certaines structures et surtout les stratégies menées pour l’amélioration de la visibilité des activités menées par l’Association notamment la redynamisation du site de l’AAE (pour le rendre plus attrayant, l’accroissement du nombre d’abonnés) et le réseau des journalistes.

« Nous avons enregistré environ 40 journalistes de 10 pays d’Afrique en juillet 2020 », a précisé M.Usher.

Par ailleurs, l’Association a également procédé au lancement de l’académie africaine de l’eau en Ouganda.

« Prochainement, cette académie va démarrer ses activités », a annoncé le Directeur Exécutif de l’AAE.

Rappelons que l’AAE compte aujourd’hui, près de 150 membres répartis dans 45 pays Africains et au-delà de l’Afrique.

Initialement Union Africaine des Distributeurs d’Eau, l’AAE est née en février 1980, de la volonté de quelques dirigeants des sociétés d’eau d’Afrique, de mettre en commun leurs ressources humaines, techniques et financières, afin d’optimiser sur la formation des hommes et des femmes des entreprises du secteur, et de créer une synergie autour de la recherche de solutions, pour l’amélioration de l’accès des populations africaines aux services d’assainissement et à l’eau potable.

Elle regroupe les sociétés de production et de distribution d’eau potable, celles qui gèrent les services d’assainissement, ainsi que celles qui régulent les politiques sectorielles dans les pays africains.

Son ambition : être leader en renforcement des capacités des sociétés d’eau et d’assainissement en Afrique. FIN

Edem Etonam EKUE