Réformes politiques : « Nous devons voir les modalités pour les appliquer, afin de ne pas disloquer complètement notre pays » (Gilchrist Olympio)

Le principal sujet qui fait grincer les dents ces derniers jours au sein de la classe politique est celui des réformes constitutionnelles et institutionnelles.

Des marches parallèles (opposition et pouvoir) ont été organisées vendredi dernier. Vendredi prochain, une synergie d’Organisations de défense des droits de l’homme montera aussi au créneau pour exiger ces réformes.

Selon Gilchrist Olympio, président de l’Union des Forces de Changement (UFC), ces réformes constituent la « politique fondamentale » de son parti.

« Et nous sommes en discussions avec le président Faure Gnassingbé. Ces réformes sont importantes, mais nous devons voir les modalités pour les appliquer pour ne pas disloquer complètement notre pays », a déclaré M.Olympio à la presse, à la fin de l’inauguration du Projet d’interconnexion ferroviaire à Aflao (frontière entre le Togo et le Ghana).

La cérémonie a été présidée par les présidents togolais et ghanéen.

« Nous sommes tous dans une atmosphère d’optimisme et quelque chose de concret y sortira », a souligné Gilchrist Olympio.

La tension est montée d’un cran mardi, suite à la sortie de Faure Gnassingbé lors d’une conférence de presse à Accra.

« Tout ce que je peux vous dire, c’est que la Constitution en vigueur sera rigoureusement respectée », avait déclaré le président togolais.

Un projet de loi portant réformes constitutionnelles et institutionnelles introduit par le gouvernement, avait été rejeté le 30 juin dernier par les députés du parti au pouvoir, majoritaire à l’Assemblée nationale faute de « consensus » sur l’application de la disposition relative à la limitation mandat présidentiel.

Pour l’opposition parlementaire, la nouvelle disposition, une fois adoptée, prendra « effet immédiatement ».

Une exigence qui vise le président Faure Gnassingbé élu en 2005 et réélu en 2010. Ce qui n’est pas du goût des députés du parti au pouvoir, qui ont simplement rejeté tout le texte en bloc.

Rappelons que dans l’actuelle constitution, le mandat présidentiel n’est pas limité. FIN

Edem Etonam EKUE

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