ZLECAF : Les microentreprises s’imprègnent de son fonctionnement, initiative de l’OADEL et ses partenaires

La table d'honneur, lors de la rencontre

Des représentants des unités de transformation agro-alimentaires et de la société civile sont en conclave de deux jours depuis mercredi à Lomé sur initiative de l’Organisation pour l’Alimentation et le Développement Local (OADEL) et REPA Afrique, afin d’échanger sur la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF), a constaté une journaliste de Savoir News.

Thème retenu pour la rencontre : « Mise en œuvre de la ZLECAF au Togo : Enjeux et défis pour les micro, petites et moyennes entreprises ».

Ce séminaire, le deuxième du genre après celui de 2021, veut encore une fois informer les micros, petites et moyennes entreprises et faire l’état des lieux de la ZLECAF au Togo.

« Après le premier séminaire sur la ZLECAF de 2021, nous avons remarqué qu’il y a un certain nombre de questions qui sont restées en suspens. Nous avons aussi constaté que les micros et petites entreprises n’étaient pas suffisamment représentées à ce premier forum, raison pour laquelle nous avons jugé bon d’organiser chaque année une rencontre pour élargir les participants, les informer suffisamment pour que cette ZLECAF ne vienne pas les écraser », a souligné Tata Yawo Ametonyenou Directeur exécutif de OADEL.

Vue partielle des participants à la rencontre

« C’est un marché qui va profiter aux uns et aux autres, mais nous nous demandons si les petites unités de transformation que nous accompagnons ont la capacité aujourd’hui d’affronter les géants comme le Nigeria, l’Afrique du sud si le marché togolais est ouvert demain pour les opérateurs économiques de ces pays-là », a-t-il ajouté.

La rencontre vise donc à familiariser ces responsables d’entreprises sur la ZLECAF, l’ensemble des règles mises en place par l’Etat togolais au profit des entreprises pour profiter de ce marché et comment se préparer pour affronter ce marché les jours à venir. Six communications autour de ces différentes préoccupations vont meubler les échanges.

« La ZLECAF nous lie et nous devons recenser ce qui peut être des entraves à cette union. On s’est donc donné pour mission, en tant que société civile, de faire en sorte que la ZLECAF ne soit pas considérée comme un mythe auprès des microentreprises. Car, il y a des opportunités mais en même temps, des défis qu’il faut relever », a précisé pour sa part Moise Pitassa (président exécutif de REPA Afrique). FIN

Chrystelle MENSAH