Le quartier Adakpamè (banlieue Est de Lomé) est désormais sur le web, www.adakpamè.com est la porte d’accès à ce site, une initiative de Togbui Dagban Ayivon IV qui a décidé d’ouvrir son quartier au reste du monde, à l’occasion du deuxième anniversaire de son intronisation, a constaté l’agence savoir News.
Localité régulièrement inondée, Adakpamé est fréquemment frappée par des inondations récurrentes depuis plusieurs années. L’année dernière environ 1409 personnes pour 284 ménages ont été affectées ; les deux principaux cimetières du quartier furent envahis par les eaux ainsi que d’autres sites.
Selon le chef du quartier, la mise en route de ce site est une solennité pour tout le quartier d’Adakpamé Apéyémé par ce qu’il constitue désormais une fenêtre ouverte sur « nos réalités quotidiennes! »
Pour lui, il s’agit de relever le défi de l’isolement et de la misère afin de prendre en charge et de façon autonome, le développement de la localité.
« Le web est une porte ouverte et nous ne voulons plus rester en cachette. Nous voulons nous ouvrir au reste du monde, afin que depuis d’autres continents, on puisse nous voir pour que nous puissions aussi faire valoir nos valeurs, ainsi que nos acteurs économiques partout dans le monde », a déclaré le chef du quartier, soulignant que ce site présente Adakpamè dans ses problèmes, dans inondations, dans projets, dans ses limites, etc…
Selon Togbui Ayivon IV, Adakpamè aujourd’hui, est en proie à d’énormes difficultés : les inondations récurrentes, la dégradation prononcée du cadre physique et de l’environnement, la misère ambiante, l’analphabétisme, l’insécurité, les violences, etc.
« Le défi est grand mais plutôt noble et exaltant à relever, puisqu’il s’agit des Hommes, et chacun doit y mettre du sien et jouer sa partition avec courage, persévérance, dépassement de soi et abnégation ».
Et pour relever le défit, des actions graduelles et essentiellement pertinentes sont envisagées : organiser la population active en des entités opérationnelles plus ou moins homogènes telles que les associations, les coopératives, les groupes d’intérêt économique ou GIE, la création d’activités génératrices de revenus, la recherche de partenariats, etc.FIN
Ambroisine MEMEDE
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