VIH-SIDA/Prévenir la transmission de mère à enfant : Une trentaine de prestataires en formation sur le nouveau protocole de prise en charge médicale pour la PTME

Une trentaine de prestataires de service de santé (militaires et civils) dont des médecins, infirmiers et sages-femmes seront outillés pendant trois jours sur le nouveau protocole de prise en charge médicale pour la Prévention de la Transmission du VIH/SIDA de la Mère à l’Enfant (PTME).

Cette formation a été officiellement lancée ce mercredi par le Pr Belo, Directeur des services de santé des armées, en présence de Mme Dana Banks, chargée d’affaires de l’Ambassade des Etats Unis au Togo.

C’est l’Ecole du Service de Santé des Armées de Lomé (ESSAL) qui a servi de cadre à cette cérémonie à laquelle ont participé le Col. Adom Wiyoou Kpao, Coordonnateur du programme VIH au sein des Forces Armées Togolaise (FAT) et le Pr Vincent Pitché, coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS).

Cet atelier de trois jours qui est organisé par l’Ambassade des Etats-Unis en collaboration avec les FAT et l’Association des Militaires Anciens Combattants Amis et Corps Habillés (AMACACH), est financé par le département de la défense américaine et permettra aux prestataires d’être bien outillés sur toutes les étapes de soins et traitement qu’il faut donner aux femmes et à leurs enfants, afin de les aider à éviter l’infection virale.

La Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant (PTME) est l’une des interventions prioritaires de la lutte contre la pandémie.

Ce protocole qui est enseigné depuis dix ans, a connu des améliorations afin que tous les enfants nés de mères séropositives puissent tous êtres séronégatifs. C’est ce nouveau document amélioré qui fait l’objet de cet atelier.

Selon Mme Banks, c’est un programme qui est financé à 150 millions par an depuis 2003 et vise à aider les mères séropositives à ne pas transmettre le VIH à leurs enfants pendant l’accouchement.

Pour le Col. Adom, les forces armées constituées à majorité de jeunes est une cible privilégiée pour le VIH/SIDA. Les FAT ont néanmoins réussi à réduire la prévalence de 13,8 à 3,9.

« Cette formation permettra d’améliorer le programme par rapport aux personnes séropositives, notamment les femmes enceintes, afin d’avoir des enfants sains. C’est la contribution des FAT dans la lutte contre le VIH/SIDA au plan national », a-t-il souligné.

Les participants auront à revoir les difficultés rencontrées dans l’offre de la PTME, les conseils à donner aux mères VIH+ (sur leur alimentation et celle de leur nouveau-né), les éléments d’un bon conseil pour le dépistage du VIH, les interventions spécifiques pour prévenir la TME, etc.

Ambroisine MEMEDE

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