Vers la validation des résultats de l’étude sur l’intégration du secteur forestier dans les secteurs connexes au Togo: Les acteurs impliqués, planchent sur le document ce vendredi à Lomé

Les acteurs impliqués dans le projet de soutien à la préparation à la Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+) se sont réunis ce vendredi à Lomé en vue d’analyser et de valider les résultats de l’étude sur l’intégration du secteur forestier dans les secteurs connexes au Togo, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

L’ouverture des travaux a été présidée par M. Boundjouw Sama (Secrétaire général du ministère de l’environnement et des ressources forestières) en présence de M. Hèmou Assih (coordonnateur national REDD+).

L’étude sur l’intégration du secteur forestier dans les secteurs connexes au Togo s’inscrit dans le cadre du processus REDD+ qui vise à élaborer une stratégie nationale REDD+ qui doit capitaliser l’ensemble des études analytiques devant être réalisées au cours de cette phase de préparation.

« Les objectifs assignés dans le cadre de ce processus visent à réduire la déforestation, la dégradation et à promouvoir la conversation de la diversité biologique et gérer durablement les forêts. Ce qui amène tous les secteurs de l’économie à intégrer tous ces aspects dans leurs documents de planification. Donc, il est important que cette étude puisse être menée pour dégager la contribution de chaque secteur devant œuvrer pour l’atteinte de cet objectif », a expliqué Hèmou Assih.

Cette étude, a-t-il souligné, vise à intégrer la foresterie dans les autres secteurs.

« Dix-sept secteurs ont été identifiés ayant un lien direct avec la foresterie. Il se révèle que la plupart de ces secteurs profitent de la forêt, mais très peu en donnent à la forêt en retour. Or, nous sommes dans un contexte global des changements climatiques où les forêts constituent une solution fondamentale pour la lutte contre ces changements climatiques. C’est pour cela que cette étude voudrait que chaque secteur qui a un lien direct avec la foresterie, puisse prendre en compte la foresterie dans ces documents de politique de planification et que des actions concrètes de terrain soient menées pour maintenir l’équilibre entre les rôles joués (économique, écologique et social) par la forêt » , a pour sa souligné Dr Jérémie Fontodji (Enseignant-chercheur et consultant en foresterie).

Les forêts contribuent à l’économie, à la sécurité alimentaire, à l’approvisionnement énergétique ainsi qu’à bon nombre d’aspects du bien-être environnemental et social. Au Togo, la mise en œuvre de certaines politiques sectorielles influent clairement sur la foresterie et plus particulièrement sur l’économie foresterie et la compétitivité des investissements dans ce secteur.

« La terre est une base de ressources qui servent de dénominateur commun à toutes les politiques sectorielles en matière de ressources naturelles et de développement rural.

Il est nécessaire d’intégrer les forêts dans des approches intersectorielles générales en matière de développement durable », a indiqué Boundjouw Sama.

« Les résultats de cette étude visent à proposer un plan d’intégration de la foresterie dans les différents politiques et programmes sectoriels en vue d’assurer une meilleure gestion durable des forêts », a précisé le secrétaire général du ministère de l’environnement et des ressources forestières.

Rappelons que le REDD est un mécanisme international dont le but est d’aider à stopper la déforestation et le changement climatique. REDD signifie la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des Forêts dans les pays en développement.

Il s’agit d’un mécanisme incitant les pays en développement à protéger et mieux gérer leurs ressources forestières afin de contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Les stratégies REDD+ font en sorte que les forêts sur pied aient une valeur plus grande que celles qu’on abat.

La portée de la « REDD+ » dépasse la déforestation et la dégradation des forêts et prend en compte la préservation et la gestion durable des forêts et le renforcement des stocks de carbone par la plantation d’arbres. FIN

Abbée DJAGLO

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