Kloto 2 : Des acteurs de la commune en formation sur la cohésion sociale et le vivre-ensemble à Kpimé-Séva

Le superviseur de la cohésion sociale (debout), lors de la rencontre

 Des commerçants, leaders communautaires (religieux chefs traditionnels et CVD), conducteurs (taxis motos et véhicules à quatre roues) ont entamé lundi à Kpimé-Séva (environ 132 km au nord-ouest de Lomé), une formation de trois jours sur la cohésion sociale. 

Cette formation est organisée par le Conseil Épiscopal Justice et Paix (CEJP) en collaboration avec Catholic Relief Service (CRS-Togo) avec l’appui technique et financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « plateforme du dialogue communautaire pour la cohésion sociale et le développement local ». 

A travers cette formation, chaque délégué sera amené dans un premier temps à connaître ses propres potentialités, ce qui est bien en lui, ensuite l’exercice va permettre de voir ce qu’il y a de bien en l’autre dans le même groupe identitaire auquel il appartient et qu’il pourra partager ainsi que les potentialités des autres personnes du groupe. Au troisième jour, cinq délégués de chaque groupe identitaire vont se réunir. Ensemble ils pourront mettre en commun leurs potentialités pour le développement de leur communauté et de leur commune.  

Cette formation permettra surtout aux participants de prendre conscience de leur histoire commune, tant psychologique qu’humaine, de se comprendre et de s’accepter mutuellement.  

Ainsi après la formation, chaque groupe de participants fera un plan d’action à mener ou initiera des réunions de restitution dans leurs différents groupes identitaires afin de semer les graines de la cohésion sociale et du vivre ensemble dans les différentes communautés.  

Ledit projet va durer trois ans avec plusieurs activités dans les différentes communes ciblées par le projet. 

Selon Abotsi Koami Edem (superviseur du projet cohésion sociale), sans la cohésion sociale, il est difficile de mener des actions de développement 

« Le pays ne peut se construire, si on n’a pas la cohésion sociale. Et c’est le vivre-ensemble que nous voulons faire acquérir aux participants pendant le durée  du projet », a-t-il souligné. FIN 

De Kpalimé, Omar/Rédaction