Université de Kara : Ouverture d’une faculté d’océanographie

Le ministre (au milieu), lors de la cérémonie

Majesté Ihou Watéba (ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche) a officiellement lancé vendredi à l’université de Kara (environ 420 km au nord de Lomé), une nouvelle licence professionnelle : la licence professionnelle en Océanographie et Application (LPOA).

L’objectif assigné au parcours de la Licence professionnelle en Océanographie et Application est de former les techniciens supérieurs en sciences de la mer. Ces techniciens apporteront leurs appuis techniques dans la compréhension et le suivi de l’environnement marin et du littoral, la gestion des ressources halieutiques ou encore des structures publiques et privées du secteur maritime.

Selon le ministre, la question de l’océanographie est une question d’actualité, une question transversale.

« De par sa transversalité, il y a essentiellement plusieurs domaines que cela interpelle. D’abord la question liée à la vie marine. Il y a des espèces marines qui disparaissent et cela appelle à réfléchir », a souligné Majesté Ihou Watéba.

Au nom du ministre chargé de l’économie maritime, le directeur des ressources humaines dudit ministère Ayivon Kokou a déploré les mauvaises pratiques que subit la mer de la part de l’homme.

Officiels et étudiants

Il a invité cette première promotion d’étudiants à prendre en considération l’ampleur de la mission qui les attend après la formation qui durera 6 semestres, soit trois ans.

Cette première promotion est composée de 21 étudiants : 8 garçons et 13 filles. « 21 étudiants formés, c’est déjà beaucoup pour un début. La formation pratique de ces étudiants est une forte exigence. Donc leurs capacités à trouver des stages dans les institutions et services pertinents est une forte préoccupation », a précisé Professeur Sanda Komla (président de l’Université de Kara).

« Il fallait donc qu’on avance de la manière la plus prudente possible, de tâter le terrain, mieux apprécier le bassin d’emplois et en fonction de toutes ces données, voir quelle extension possible donner à cette filière », a-t-il ajouté. FIN

De Kara, Peter MALOUMBA