Togo : Journalistes, magistrats et forces de sécurité désormais en synergie pour la promotion de la liberté de presse

La table d'honneur à l'ouverture de la rencontre

Journalistes, magistrats, et forces de sécurité ont échangé ce jeudi à Lomé, afin de promouvoir la liberté de presse au Togo, initiative de l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT), a constaté l’agence Savoir News.

Cette rencontre qui s’inscrit dans le plan d’action 2021-2022 de l’UJIT, a retenu pour thème : « Le rôle des magistrats, des forces de sécurité et des journalistes dans la sauvegarde de la liberté de la presse au Togo ».

L’essentiel des échanges a permis aux participants de renforcer les liens entre ces trois corps de métiers et de protéger les professionnels des médias dans l’exercice de leurs fonctions. Ils ont également examiné le rôle et la mission de chaque acteur dans la protection de la liberté de la presse au Togo.

« La liberté de presse n’est jamais un acquis de justice, il faut la préserver et l’améliorer. Pour que la liberté de presse puisse s’enraciner durablement, il y a des acteurs essentiels qui doivent jouer leur rôle notamment les journalistes, les forces de sécurité et les magistrats », a indiqué Pierre Aklesso Agbanda (secrétaire général de l’UJIT).

« Les relations qu’entretiennent ces corps de métier ne sont pas aussi facile et il y a des difficultés qu’on rencontre. C’est ce qui nous a poussé à organiser cet atelier, afin d’améliorer les relations pour l’essor de la liberté de la presse au Togo », a-t-il ajouté.

Trois communications ayant meublé la rencontre, ont porté notamment sur le rôle de chaque acteur dans la sauvegarde de la liberté de presse au Togo.

Les participants à l’atelier de UJIT

Des recommandations ont également été formulées à l’issue des travaux.

Pour Mathias Ayena (rapporteur de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication /HAAC), le Togo fait des progrès en faveur de la promotion de la liberté de presse et ces acquis doivent être préservés.

« Il s’agit d’un atelier d’échanges et de partage et chacun a quelque chose à apporter et faire en sorte que les relations entre journalistes, forces de l’ordre et magistrats concourent à l’Etat de droit que le gouvernement togolais s’est engagé à mettre en œuvre », a-t-il déclaré.

Pour le Commissaire Tchendo, l’action journalistique doit faire corps avec la mission de sécurité. Les médias doivent s’efforcer de démontrer de l’impartialité, rechercher la cohésion sociale.

Rappelons que la liberté de presse repose sur la liberté d’expression et d’opinion et est inscrite dans l’article 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme. Au Togo, elle est garantie par la Constitution en son article 26. FIN

Chrystelle MENSAH / Bernadette AYIBE

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