Togo: L’UPD, un nouveau parti sur l’échiquier politique

Préziwè Mizou (au milieu) lors de l’Assemblée constitutive

L’Union des Patriotes pour le Développement (UPD), un nouveau parti a été porté sur l’échiquier politique togolais ce samedi lors d’une Assemblée constitutive, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

Parti « centriste », cette formation politique entend prôner la non-violence pour une alternance pacifique et apaisée, la promotion de l’équité et de l’égalité du genre et une répartition équitable des richesses nationales.

Les emblèmes de ce parti : un couleur verte incluant une truelle de couleur blanche avec une main propre tenant un bâton sur lequel est attaché un balaie.

Le bureau exécutif de l’UPD — composé de 29 membres — est présidé par Préziwè Mizou. Cet organe a la lourde mission de faire connaître le parti et le faire participer aux prochaines échéances électorales.

« La naissance de ce nouveau parti politique est motivée par le fait que les autres partis ont travaillé et ils ont servi au développement de cet Etat. Mais nous, acteurs de l’Union Patriote pour le Développement, avons remarqué que la force est toujours insuffisante. Il nous faut apporter une nouvelle force capable de pouvoir soulever ce qui pèse sur tout le Togo », a déclaré M. Mizou.

Vue partielle de l’assistance

« Notre force, c’est d’abord notre engagement dans les sensibilisations, dans l’enseignement d’une politique apaisée sans violence, dans l’enseignement du peuple sur comment faire la politique sans laisser des traces négatives sur notre propre personnalité. Nous prônons une politique sans violence en ramenant la confiance de la jeunesse à son État », a-t-il souligné.

Pour l’instant, l’UPD est centriste (ni de l’opposition, ni de la mouvance présidentielle) et reste ouvert à tous les autres partis politiques qui s’intéresseraient à ses idéaux.

Préziwè Mizou, président du parti

Rappelons que la classe politique togolaise est sortie totalement affaiblie, après la présidentielle du 22 février dernier, ayant consacré la réélection du président Faure Gnassingbé pour un 4ème mandat de 5 ans, avec 70,78% des suffrages.

Ces résultats sont contestés par l’opposant Agbéyomé Kodjo, arrivé en deuxième position avec 19,46% des voix. FIN

Chrystelle MENSAH

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