Les agents de l’Etat menacent de paralyser l’administration publique les 21 et 22 janvier prochain, suite à la non adoption par l’Assemblée nationale, du statut général de la fonction publique, avant le budget de l’Etat gestion 2013, a indiqué sur une radio privée Ephrem Tsikplonou, le secrétaire général de la Confédération générale des cadres du Togo (CGST).
Plusieurs centrales syndicales sont montées ces derniers jours au créneau pour dénoncer la « mauvaise foi » du gouvernement, au lendemain du vote de la loi de finances/gestion 2013 par l’Assemblée nationale. Les six centrales syndicales des travailleurs se sont retrouvées mardi au siège du Conseil National du Dialogue Social à Lomé, afin d’harmoniser leur point de vue. Et l’une des grandes décisions de cette rencontre est le préavis de grève déposé par ces responsables des Centrales syndicales sur la table du Premier ministre.
« Les six organisations syndicales n’ont pas mis plus de 30 minutes pour s’entendre sur le moyen d’action pour atteindre leur but: l’adoption du statut dans les meilleurs délai. C’est pourquoi nous avons déposé un préavis de grève depuis mardi sur la table du Premier ministre. Nous invitons toutes les organisations syndicales du secteur public, du secteur privé, du secteur parapublic, de l’économie informelle à observer un mouvement de grève, si rien n’est fait jusqu’à la fin du délai prévu. On ira en grève les 21 et 22 janvier », a déclaré Ephrem Tsikplonou sur la radio Victoire Fm.
« Nous n’appelons plus au dialogue. Car nous avons négocié pendant 19 ans. C’est le problème de tous les togolais et non seulement des fonctionnaires », a-t-il souligné.
Rappelons qu’au Togo, les agents de l’Etat sont estimés à environ 50.400, selon un récent recensement du ministère de la fonction publique. FIN
Edem Etonam EKUE
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