Mme Bernadette Legzim-Balouki, ministre du commerce, de la promotion du secteur privé de l’industrie et du tourisme a pris part au premier sommet industriel de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) la semaine dernière à Accra (Ghana), a appris lundi l’Agence Savoir News de source officielle.
L’Afrique, un continent très riche en ressources minérales et agricoles, ne participe aujourd’hui qu’à 1,9% des échanges mondiaux des produits manufacturés. Il est donc urgent que le continent contribue de plus en plus à la création de la valeur ajoutée de ses richesses.
C’est dans ce contexte que les premiers principaux acteurs chargés du développement Industriel de la CEDEAO, se sont retrouvés à Accra pour échanger sur les causes qui continuent de miner le décollage de ce secteur notamment le manque de financement approprié de l’industrialisation, le coût élevé de l’énergie, l’inexistence d’infrastructure qualité et l’absence de la main d’œuvre technique adéquate.
Au cours de la rencontre, des spécialistes des finances (BAD, ECOBANK, BIDC), de la recherche en énergie renouvelable et de la promotion de la qualité, ont, tour à tour, présenté toutes les nouvelles tendances d’approche de solutions à ces différents facteurs de production.
Une place particulière a été accordée au développement de la filière textile et habillement dans la communauté.
Dans son discours, Mme Legzim-Balouki a mis l’accent sur les efforts fournis dans le domaine de la production du coton en vue d’atteindre, à l’horizon 2022, 200.000 tonnes de coton-graine.
Depuis 2009, la production cotonnière s’est relevée progressivement, tombée à 28.000 tonnes de coton-graine en 2009/2010.
Ainsi, la production est passée de 28.000 à 46.244 tonnes de coton-graine entre 2009 et 2011. Elle est ensuite passée à 79.510 tonnes, puis à 80.594 tonnes avant de connaître un léger fléchissement à 77.850 tonnes en 2013/14.
La campagne 2014/15 a connu un important rebond, passant à 114.000 tonnes de coton-graines, avant de retomber à 81.000 tonnes pour la campagne 2015/16.
Au Togo, plus de 100.000 paysans s’adonnent aujourd’hui à la culture du coton, a précisé Mme Legzim-Balouki.
Elle a par ailleurs souligné que malgré le flux d’importation à tous les niveaux de la filière (fils, tissu écru, imprimés et bonneterie), le Togo ne ménage aucun effort pour attirer, vers la transformation industriel de ce produit, des investisseurs aussi nationaux qu’étrangers, gage de création de plus d’emploi pour les jeunes.
La ministre souhaité une véritable Coopération entre le PME de confection de l’espace pour mutualiser les énergies, afin de faciliter une meilleure conquête des marchés extérieurs comme celui de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act/ ou la loi sur la Croissance et les Opportunités de Développement en Afrique).
L’AGOA est une loi américaine votée et promulguée en mai 2000 par le Congrès américain qui permet aux pays de l’Afrique Subsaharienne d’exporter sur le marché américain sans droit de douanes. FIN
Junior AUREL
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