Signification de la ‘Saint valentin’: Les femmes bénéficiaires des programmes du CDEJ La grâce d’Akplolo Konta, bien édifiées

Vue partielle de ces femmes, lors de la rencontre

Les femmes bénéficiaires des programmes et projets du Centre de Développement des Enfants et des Jeunes (CDEJ) La grâce d’Akplolo Konta (environ 125 km au nord-ouest de Lomé) ont été bien édifiées sur la signification de la fête de l’amour ou « Saint Valentin » lors d’une séance de réflexion vendredi au siège dudit centre.

La séance a été animée par les femmes de l’ONG Petite Sœur A Sœur, sur demande d’un membre du comité de protection des femmes et filles, basé à Amoussoukopé.

Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de renforcement des capacités des jeunes et femmes vulnérables des différentes localités du pays ciblées au Togo, cofinancé par Action Medeor et le ministère fédéral allemand de la coopération économique (BMZ).

L’objectif est d’amener les femmes à comprendre le sens de l’amour et quel rôle les deux (épouse et époux) doivent jouer dans un foyer pour la stabilité et l’épanouissement des enfants.

Parties de la célébration de la fête de l’amour à travers un sketch montrant trois façons de concevoir la célébration de la fête de l’amour, les animatrices de la séance (Mme Ama Yawo, directrice exécutive de l’ONG PSAS et l’assistance suivi-évaluation, Mme Kékéssi Edwige) ont abordé avec leurs interlocutrices, la thématique de l’incompréhension de la célébration de la +Saint Valentin+ et les différents maux qui affectent ou qui déséquilibrent la stabilité d’un couple dans foyer.

Dans un premier temps, Mme Yawo Ama a rappelé aux femmes d’Akplolo Konta, l’appréciation erronée ou la mauvaise compréhension de cette fête de l’amour par les jeunes qui en ont fait une occasion de dépravation des mœurs. Elle a saisi l’occasion pour leur expliquer le fondement de cette fête de l’amour et son importance dans un couple.

La directrice a abordé avec ces femmes, les problèmes éventuels qu’elles rencontrent dans leur foyer et les différentes approches de solution.

Elle les a amenées à comprendre elles-mêmes leur rôle et responsabilité en tant que membre d’un foyer, d’un couple. Comment doit être une épouse dans un foyer et comment doit-elle s’entretenir.

Mme Yawo leur a recommandé l’écoute de l’autre et des enfants en ce qui concerne la satisfaction les besoins quotidiens, leurs contributions aux charges du ménage, la communication avant la prise de décision concernant la gestion du foyer.

La directrice a rappelé aux femmes que pour la stabilité de leur couple, tous les différends qui surviennent durant leur cohabitation doivent trouver leurs solutions au sein du foyer.

Mme Edwige Kékéssi (assistance suivi évaluation) est revenue sur les comportements qui sont souvent sources de conflits au sein d’un couple, notamment des incompréhensions, les mauvaises compagnies, la misère, l’interférence des beaux parents dans la gestion des foyers.

C’est pourquoi, elle leur a demandé d’établir un lien de communication entre eux, de se respecter mutuellement afin de garantir la stabilité du couple et surtout invité les hommes à valoriser leurs épouses dans leur ménage.

Pour l’harmonie du foyer, a expliqué Pasteur Ediassi Koffi Dzigbodi (pasteur de l’Eglise de la grande commission, district d’Agou), les couples doivent connaître la parole de Dieu concernant le mariage pour la simple raison que le mariage vient de Dieu.

« Pour qu’un foyer marche bien, il faut que le couple se tourne vers celui qui en est l’auteur », a-t-il conseillé.

Selon le pasteur, « Saint Valentin doit interpeller tout le monde à créer un foyer où il y aura la paix, l’amour et cet amour doit refléter l’amour du Christ ». FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE