Santé: Faure Gnassingbé lance les travaux de construction d’un hôpital de référence

Faure Gnassingbé, posant la première pierre.

Le chef de l’État Faure Gnassingbé a lancé ce vendredi à Lomé les travaux de construction d’un hôpital de référence dénommé « Saint Pérégrin » dans la zone d’Agoè (banlieue-nord de Lomé), a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

Étaient présents à cette cérémonie: le Premier ministre Sélom Klassou et la présidente de l’Assemblée nationale Mme Yawa Djigbodi Tségan, ainsi que plusieurs ministres et députés.

Ce projet  s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement 2018-2022 notamment en son troisième axe. Cet axe qui projette de consolider le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion.

Coût de construction de cet hôpital : 17 milliards de francs CFA, entièrement financé par la Caisse nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Le joyau sera érigé sur une superficie de 7 hectares au cœur du grand du Lomé.

Au moins 10.000 patients pourront bénéficier d’hospitalisation aussi bien grâce aux 120 lits de l’hôpital qu’aux 64 lits de l’hôtel 4 étoiles qui y sera annexé. L’hôtel permettra d’accueillir les malades nécessitant une récupération de longue durée et qui doivent être sous surveillance. Cet hôpital prévoit gérer annuellement 80.000 consultations.

Mme Ingrid Awadé (Directrice de la CNSS).

Ce centre de santé de référence — en partenariat avec l’hôpital américain de Paris — sera doté de services d’IRM, de cardiologie, de neurologie, de traumatologie, d’accouchement, de gynécologie.

La Caisse nationale de sécurité sociale en finançant ce projet, allie rentabilité de placement et satisfaction socioéconomique des populations. Cette initiative était nécessaire pour réduire les évacuations sanitaires, a souligné Mme Ingrid Awadé (Directrice de la CNSS).

Ainsi, grâce à ce projet, il sera désormais possible de prendre en charge les populations malades.

« Nous sommes heureux d’accueillir deux représentants d’un hôpital américain pour des partenariats », a précisé la directrice générale de la CNSS.

« La santé est un puissant vecteur de croissance socio-économique et un facteur réducteur de la pauvreté, car une population en bonne santé est une source intarissable de richesse et de productivité », a indiqué Mme Awadé. FIN

Abbée DJAGLO

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