Responsabilité des parents dans l’éducation de leurs enfants : Les femmes du programme « survie » d’Agou Akplolo Konta bien outillées

Vue partielle des participantes

Les femmes du programme survie du Centre de Développement des Enfants (CDE) la Grâce TG 606 d’Agou Akplolo Konta (environ 124 km au nord-ouest de Lomé), ont été fortement sensibilisées vendredi lors d’une causerie-débat, sur leur responsabilité dans l’éducation de leurs enfants et sur les violences faites aux filles et aux femmes.

Initiée par l’ONG Petite Sœur A Sœur (PSAS), cette rencontre entend interpeller les parents sur leurs responsabilités dans la formation et la protection de leurs enfants.

A travers deux sketches sur la problématique de la responsabilité des parents dans l’éducation de leurs enfants et les violences faites aux filles et aux femmes, l’oratrice Mme Kékéssi Edwige (assistante de Suivi-évaluation à l’ONG Petite Sœur A Sœur) a souligné que les parents ont le devoir d’élever leurs enfants de manière responsable et de ne pas négliger leur éducation.

« La famille est au centre même du processus éducatif, avant, pendant et après l’école », a-t-elle souligné.

« Il n’y a pas de véritable éducation sans un climat de compréhension, de confiance et sans amour. Si la confiance fait défaut, on arrive très vite aux mesures d’autorité, à la contrainte », a précisé Mme Kékéssi.

L’Assistante suivi-évaluation à l’ONG Petite Sœur A Sœur a relevé que le soutien moral est l’un des devoirs des parents qui doivent aider les enfants à supporter les difficultés de la vie scolaire.

« Pour grandir et s’épanouir, l’enfant a besoin de se sentir aimé et de se sentir en sécurité de voir et collaborer avec ses deux parents », a-t-elle conseillé.

Mme Kékéssi a également abordé le thème de la violence faite aux filles et aux femmes et leurs conséquences qui ne sont autres que celles de la fuite de responsabilité.

Mme Djinso Akpénè (sage-femme à PSAS), a de son côté passé en revue les responsabilités qui incombent aux parents dans la formation des enfants.

«La violence exercée sur un enfant agit psychologiquement sur son état d’esprit et compromet son avenir», a-t-elle souligné.

Pour Kouwaka Néhémie Kodjo (coordinateur du CDE la Grâce TG 606 d’Agou Akplolo Konta), cette rencontre de sensibilisation est un grand appui pour son centre: « cette rencontre vient booster les actions de protection que nous sommes en train de mener au centre CDE la grâce ». FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE