Réformes: Des partisans du parti UNIR dans les rues de Lomé samedi

Les militants et sympathisants de l’Union pour la République (UNIR, au pouvoir) seront dans les rues de Lomé samedi prochain, manifestation visant à exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles dans le « respect des dispositions constitutionnelles », a appris mardi l’Agence Savoir News de sources concordantes.

La manifestation vise surtout à soutenir la démarche actuelle du gouvernement.

« UNIR va descendre dans les rues de la capitale le samedi 19 août pour soutenir le gouvernement dans ses actions en vue de mener des réformes qui répondent aux aspirations du peuple togolais », a confié un cadre du parti au pouvoir, avant d’ajouter : « nul n’a le monopole de la rue ».

Le 3 août dernier, le Combat Pour l’Alternance Politique (CAP 2015) a mobilisé des milliers de ses partisans dans les rues de Lomé pour exiger les réformes, conformément à l’Accord Politique Global (APG), signé en 2006.

Pour ce regroupement de cinq partis de l’opposition, la commission de réflexion sur les réformes politiques institutionnelles et constitutionnelles, mise en place par le gouvernement est inopportune.

Plusieurs partis de l’opposition ont boudé cette structure (dont les membres ont été nommés en janvier dernier par le président de la République), actuellement en tournée à l’intérieur du pays, afin de recueillir directement les avis et suggestions des populations pour nourrir la réflexion et proposer des réformes » qui tiennent compte de l’histoire du pays et « reflètent » les réalités et « répondent aux aspirations du peuple togolais ».

Au Togo, les réformes politiques constituent le principal sujet qui divise la classe politique (pouvoir et opposition).

Des débats autour d’un projet de loi et des propositions de loi au Parlement ces derniers temps, n’ont rien donné, opposition et pouvoir s’accusant réciproquement de bloquer le vote les textes.

Les principales réformes concernent limitation du mandat présidentiel, le mode de scrutin et la recomposition de certaines institutions dont la Cour constitutionnelle et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). FIN

Edem Etonam EKUE

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