Le Togo a conservé sa position dans le rapport « Doing Business 2017 », publié mardi par le Groupe Banque mondiale par rapport à 2016, selon une source officielle.
« La Banque mondiale a publié son rapport 2017 et comme d’habitude, elle a encore revu sa méthodologie en intégrant par exemple le genre pour l’indicateur création d’entreprise. Le score du Togo revu avec la nouvelle méthodologie est de 154ème pour le rapport doing Business 2016. Il conserve le même classement pour 2017 (154ème). Ce n’est pas une régression », a expliqué Mme Sandra Johnson (Senior Économiste/Présidence de la République).
Le Niger prend la première place des réformateurs de la région, avec un total de 6 réformes mises en œuvre. Il est suivi du Kenya qui a réalisé 5 réformes et rentre pour la deuxième année consécutive dans le top dix.
Viennent ensuite la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Rwanda, le Sénégal et le Togo qui ont mis en œuvre 4 réformes. La moitié des réformes de la région ont été mises en œuvre par les 17 pays membres de l’OHADA.
Des pays tels que le Bénin, le Burkina-Faso et le Mali, ont facilité le règlement de l’insolvabilité, en introduisant une nouvelle procédure de conciliation pour les entreprises en difficultés financières.
Pour la première fois depuis 2003, le rapport Doing business couvre 190 pays, avec l’inclusion de la Somalie. Globalement le nombre de réformes dans le monde a augmenté.
En rappel, le Groupe de la Banque mondiale est l’une des plus importantes sources mondiales de soutien financier et technique pour les pays en développement.
Il est composé de cinq institutions connexes : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), l’Association internationale de développement (AID), la Société financière internationale (SFI), l’Agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).
Chaque institution joue un rôle distinct dans le cadre de la mission de l’organisation, qui est de lutter contre la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des habitants des pays en développement. FIN
Edem Etonam EKUE
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