Protection des droits de l’homme : Le CDP, les acteurs et partenaires en réflexion à Lomé

La table d'honneur, lors de la rencontre

En prélude au 74ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui sera célébré le 10 décembre dans le monde entier, le Centre de Droit public de l’Université de Lomé (CDP) – en collaboration avec le Programme des Nations Unies et de Développement (PNUD) – organise une table ronde de deux jours qui a démarré ce vendredi à Lomé, afin de réfléchir et d’échanger avec les acteurs et partenaires, a constaté une journaliste de l’agence Savoir News.

Axée sur le thème : « Les Droits de l’Homme à l’épreuve de la crise sécuritaire en Afrique : Le rôle des acteurs étatiques et non-étatiques », cette rencontre sert de cadre d’échanges entre les acteurs sur les bonnes pratiques en matière de promotion et de protection des droits de l’homme ainsi que la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans un contexte de crise sécuritaire et de violences communautaires.

« La question des droits de l’homme est devenue l’un des enjeux majeurs des débats au sein des organisations internationales à l’instar de l’organisation des Nations Unies (ONU), régionales comme la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et même au sein des États. Le rôle et la responsabilité de l’Etat ne sont pas à négliger en matière de droits de l’homme des droits de l’homme », a expliqué Gafaou Abdou Akpaou (Directeur de la législation et de la protection des droits de l’homme).

Vue partielle des participants

Les droits de l’homme, a-t-il poursuivi, renforcent la cohésion entre individus et favorisent la coexistence pacifique, rendant ainsi les sociétés plus résilientes.

« La protection de tous les droits de l’homme est un important outil visant à prévenir les conflits quelle que soit leur nature et à assurer la sécurité. Les efforts visant à prévenir les conflits devraient promouvoir un large éventail de droits de l’homme, y compris non seulement les droits civils et politiques, mais aussi, les droits économiques sociaux et culturels, y compris le droit au développement », a-t-il précisé.

A l’ouverture de cette rencontre, le Prof. Komla Dodzi Kokoroko (Ministre des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l`Artisanat/Président de l’Université de Lomé) a indiqué que le gouvernement togolais poursuit un ensemble de réformes et mesures en vue d’une amélioration continue des conditions de vie des ménages en général et aussi de chaque individu en particulier.

Aliou Mamadou Dia (Représentant résident du PNUD au Togo) a, à l’occasion de la 74ème anniversaire de la déclaration des droits de l’homme, livré le message du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU): « Les droits humains constituent le fondement de la dignité humaine et la pierre angulaire de sociétés pacifiques, inclusives, justes et prospères. Ils sont une force unificatrice et un cri de ralliement. Ils traduisent ce que nous avons de plus fondamental en partage : notre humanité commune. En cette Journée des droits de l’homme, réaffirmons l’universalité et l’individualisme de tous les droits et défendons les droits humains de toutes et tous ».

Des participants et officiels

La défense des droits de l’homme, au-delà d’être un acte noble, joue également un rôle crucial dans la manière dont les sociétés résolvent les problèmes, réparent les injustices et favorisent la paix, l’inclusion et une prospérité durable.

Rappelons que la déclaration universelle des droits de l’homme a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948 à Paris. Elle précise les droits fondamentaux de l’homme. FIN

Bernadette AYIBE