Projet « Suivi des droits de l’enfant et redevabilité de l’État » : Un bilan « satisfaisant » présenté ce mardi à Lomé

Lancé en janvier 2015 pour une durée de 54 mois, le projet « Suivi des droits de l’enfant et redevabilité de l’Etat » / Child Right Monitoring (CRM) »est à l’heure du bilan, exercice auquel se sont livrés ce mardi dans la capitale togolaise les porteurs du projet, a constaté une journaliste de Savoir News.

Financé à hauteur de 401,117 millions de francs CFA par l’Agence Suédoise de Développement International à travers Plan International Togo, le projet est mis en œuvre par le Forum des Organisations de Défense des Droits de l’Enfant au Togo (FODDET), la Fédération des Ong du Togo (FONGTO), le Réseau de Lutte contre la Traite des Enfants (RELUTET), l’Association Peuple Culture et Développement (APCD) et le Réseau des Journalistes et Communicateurs en Éducation (RJCE).

Le projet visait à renforcer la société civile pour un meilleur accompagnement de l’État dans la mise en œuvre des engagements pris en matière des droits de l’enfant. Il avait pour objectif de contribuer à la pleine  réalisation du droit de l’enfant au Togo à travers le renforcement de la société civile en vue du suivi de la redevabilité de l’État en lien avec ses engagements sur la Convention Relative aux droits de l’enfant (CDE) et la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE).

La fin des activités inscrites dans le cadre du projet, a été l’occasion pour les premiers responsables du projet, de présenter un bilan largement satisfaisant du point de vue de l’exécution du projet, de son impact sur la cible et de la bonne gestion du budget alloué.

« Le projet a été mis en œuvre durant 4 ans et demi. Si aujourd’hui, nous disons que nous avons réussi, c’est parce que les objectifs assignés à ce projet sont atteints. Un des objectifs était de faire des plaidoyers pour que l’État ratifie le 3ème protocole. Oui certes l’État ne l’a pas encore ratifié, mais il ya eu des avancées. Un autre objectif était que l’État produise ses 5ème et 6ème rapports sur la convention relative aux droits de l’enfant, le premier rapport sur le protocole facultatif impliquant les enfants dans les conflits armés et aussi le deuxième rapport sur le protocole facultatif concernant la vente d’enfants, la prostitution d’enfants et la pornographie mettant en scène des enfants », a indiqué Ghislain Aledji (secrétaire exécutif du FODDET).

« Aujourd’hui, c’est chose faite. L’État a produit ses 5ème et 6ème rapports. Ce sont des éléments sur lesquels nous pouvons nous baser pour affirmer que nous avons réussi à atteindre nos objectifs. Jadis, la société civile n’était pas très forte pour influencer l’État. Donc à travers ce projet, nous avons eu des renforcements dans la gouvernance, ce qui a permis aujourd’hui d’avoir ces résultats ainsi que l’élaboration périodique de rapport de la société civile et d’un document de mécanisme de plainte pour les enfants », a-t-il ajouté.

Aussi, le projet a permis des évaluations institutionnelles de deux faîtières réseaux et six ONG assorties de plans de renforcement, le développement d’un mécanisme de coaching participatif pour améliorer l’efficacité des OSC, l’élaboration d’une cartographie des juges des enfants, la mise en place d’une plateforme des défenseurs des droits de l’enfant.

Malgré ce bilan positif, le projet s’est aussi heurté à quelques difficultés qui seront justement prises en compte à compter du 1er juillet prochain à travers le lancement d’un nouveau projet de 5 ans, toujours dans le cadre de la protection et du droit de l’enfant. FIN

 

Chrystelle MENSAH

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