Processus d’exécution du budget communal : Fin de formation à Kpalimé, des acteurs communaux des régions Maritime et plateaux en charge de la gestion financière

La table d'honneur, lors de la rencontre

Les sessions de formation des acteurs communaux des régions Maritime et des Plateaux, sur le processus d’exécution du budget communal, démarrées le 19 avril dernier, ont pris fin samedi 15 mai à Kpalimé, localité située à environ 120 km au nord de Lomé.

Ces rencontres ont permis de renforcer les capacités des participants sur la gestion financière des collectivités territoriales conformément aux innovations et exigences du décret portant régime financier des collectivités territoriales, d’améliorer leurs compétences en matière de tenue de la comptabilité des collectivités territoriales grâce à une maîtrise des règles et principes budgétaires et comptables.

Des recommandations ont été formulées à l’endroit des deux ministères ayant en charge, la tutelle administrative et financière des collectivités territoriales. Ces recommandations sont liées aux insuffisances juridiques que les deux ministères doivent se concerter pour combler. Elles portent entre autres sur l’élaboration d’une instruction comptable portant procédures budgétaires et comptables des collectivités territoriales pour compléter la nomenclature, la création d’un cadre pour la mise en place du comité de trésorerie et des formations spécifiques à l’endroit des comptables sur les opérations de fin d’exercice.

Il y a eu également des doléances à l’endroit des partenaires techniques et financiers, afin de solliciter des formations spécifiques à l’endroit des responsables financiers et des receveurs sur les techniques de la tenue de la comptabilité de l’ordonnateur, les opérations d’ordre et les opérations de fin d’exercice ainsi que la détermination et l’affectation de résultats.

Vue partielle des acteurs communaux

Quatre modules ont été développés : le processus d’exécution du budget, la comptabilité de l’ordonnateur à travers les principes comptables, les opérations d’ordre et de fin d’exercice ayant permis d’attacher les charges et produits à leurs exercices respectifs et enfin l’élaboration des états de synthèse, la détermination du résultat et de son affectation.

Pali Essossinam (Directeur de la Décentralisation et des Collectivités Locales) a souhaité que la tenue de ces rencontres de renforcement des capacités, permette de disposer d’outils nécessaires pour la bonne gestion des ressources locales.

Ces ressources, a-t-il souligné, sont indispensables pour la fourniture des services de base aux populations en vue de réduire davantage la pauvreté.

Pour Adjoké Bawenao (Conseiller technique senior ProDeGoL/GIZ), les réformes ne valent que par la capacité des femmes et des hommes qui les pilotent et les mettent en œuvre.

Selon lui, pour que cela soit effectif, il faut que ces femmes et ces hommes soient outillés, afin que la mise en œuvre soit bénéfique à la population.

Initiée par la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP), ces sessions de formation ont reçu l’appui du Programme Décentralisation et Gouvernance Locale (ProDeGoL).

Ce Programme est cofinancé par le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et l’Union européenne et, mis en œuvre par la Coopération technique allemande (GIZ). FIN

De Kpalimé, Omer/Rédaction